Tribune: Une lettre ouverte adressée au Président Déby suite à l’assassinat du Colonel Dinar
La Promotrice culturelle et fondatrice du Festival ‘‘Koura Gousso’‘, Netoua Ernestine adresse une lettre ouverte au Président de la République Idriss Déby ITNO suite à l’assassinat du célèbre comédien tchadien Abdelsalam Dinar à Kousseri au Cameroun survenu à l’aube du 18 février 2020.
Voici la l’intégralité de la lettre que nous publions intexto.
Une lettre Monsieur le président de la République du Tchad Idriss Deby ITNO.
A vous cher Père de cette Nation, à vous digne Monsieur le Président de la République du Tchad, à » TOI » cher papa IDI, les larmes remplissent mon visage rien qu’en sachant que c’est possible que mon écrit ne vous parvienne pas. Mais, ce soir, c’est avec le cris d’ une fille appelant avec désespoir son père que je viens vers vous.
Encore une belle histoire s’est éteinte ce soir
Encore une belle jeunesse s’est éteinte ce soir
Encore l’histoire de la culture tchadienne est touchée ce soir
Il a fait flotter le tricolore
Il a fait rire les fils de cette nation
Il est notre héro national
et c’est sur le retour du combat qu’il a été silencieusement assassiné
Il s’appelle Colonel Dinar celui que nous avons tous acclamé pour neuf (9) combats dix (10) victoires.
Cher papa de cette nation,
Mon cris et le seul, le voici:
DÉCORER LE COLONEL DINAR
Le ministère de la culture pourrait bien vous adresser cette demande mais au nom de mon combat pour le maintien de notre culture je vous le demande a genoux et ainsi nous artistes tchadiens, auront le sentiment de la « considération » et une place dans ce pays. Une seule chose, décorer cet artiste excellence. C’est mon cri.
Les yeux du monde nous observe car le Colonel Dinar est la voix du monde.
Merci Excellence
Qu’on cherche d’abord à savoir qui est derrière l’assassinat avant de chercher à décorer. Sinon on va continuer à assassiner nos frères et soeurs. Cordialement!
Lumière soit faite a cette assassinat qui ne cesse alors décoré ou pas ce Mr. S’est décoré déjà
En effet, beau coup de nos artistes sont morts dans l’anonymat le plus total. Ce ne sera que justice d’immortaliser leur mémoire. Aucune rue de Ndjaména , à ma connaissance n’est baptisée au nom de nos artistes. Ce sont aussi des héros comme tous les autres: Ramadingé, Aldo, Karlos, La Bamba, Hissein Ndombé, Ahmat Pékos, Hassan Keiro, Diégo, Chikito, Sarya Elysée, Kalami Toumssa, Malaho Tabissi Hennesssi, Gazonga, Fally Falola, Keiba Natar, etc.
Décorer l’artiste d’accord mais faudrait aussi retrouver les auteurs de ce crime crapuleux les faire juger conformément à la loi et les condamner