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COVID-19: Proposition de confinement partiel à N’Djamena

Face une pandémie qui prend de l’ampleur, quelques pistes pour empêcher la maladie s’imposent. Un confinement par quartier (zone) serait opportun contrairement à un confinement classique total en prenant en compte nos spécificités tchadiennes.

En effet considérant que la majorité des tchadiens vivent au jour le jour, et comme la propagation du COVID-19 n’attend pas, l’Etat pourrait procéder à un confinement par zone contrôlable par les forces de l’ordre et les services sanitaires. Par exemple, entre autres, les habitants résidents au quartier klemat et marjandafac verront leur périmètre de confinement délimité par l’avenue Maldome, rue de 40m, canal saint Martin et Charles de Gaulle. Farcha sera confiné à partir de la route de la base aérienne Adji Kossei jusqu’à la sortie de Ndjaména. Ainsi les habitants peuvent circuler dans leurs périmètres et joindre les deux bouts. Le temps que L’Etat  soit prêt pour leurs assurer les produits de première nécessité et procéder à un confinement classique au besoin.

Cette méthode de confinement partiel par quartier ou par zone a pour objectif de :

1- Recueillir les informations sur les impacts de la pandémie dans la ville de Ndjaména;

2- Mobiliser de manière optimale les ressources sanitaires par groupe et allouer plus de ressources dans les zones qui en ont le plus besoin;

3- Diviser au moins par dix(10) la vitesse de propagation de la pandémie. Car les cas d’une zone ne pourront pas contaminer les autres zones;

4- Dresser la cartographie des zones les plus à risque dans la ville et mettre en place des bases de données fiable et des systèmes d’aide à la décision centralisée.

Les autres provinces pourront valablement s’inspirer de cette initiative pilote si elle s’avère concluante.

Le Gouvernement pourrait encore durcir la prévention de la propagation de la pandémie en interdisant tous les engins motorisés dans la ville sauf ceux des forces de l’ordre et des agents de santé. Ainsi, la population pourra privilégier la marche si elle en éprouve le besoin.

Aziz Mahamat Ali

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