fbpx

Abéché : la population environante de l’abattoir souffre de l’odeur nauséabonde

Situé en pleine ville d’Abéché, dans le 4e arrondissement, l’abattoir ou l’écorcherie d’Abéché, fait à la fois le bonheur et le malheur de la population.

Cette aire d’abattage à ciel ouvert, situé dans le quartier aldjazira fait le malheur des populations environante à un rayon de plus d’un kilomètre par la pollution d’air avec la puanteur qui se dégage. Si bien que les filets mignons de viandes qui en sortent font la joie de table dans les ménages, les remugles qui s’y dégagent lui ôte l’odeur de sainteté et celà depuis plus de vingt ans comme en témoignent ces martyrs.Installé à cet endroit il y a déjà plusieurs décennies, pendant l’époque où le Ouaddaï étai encore le Ouaddaï et, ne comptait que très peu d’habitants. Devenue aujourd’hui ville cosmopolite, ville carrefour et historique, la ville d’Abéché s’élargit et cette écorcherie se retrouve en pleine ville. Sa position au cœur de la ville ne pourrai causer aucun tort à personne si dès lors, les autorités en charge, la modernisait et prenaient au sérieux la gestion des déchets qui en résulte.

À titre d’information, cette aire d’abattage occupe une superficie d’environ quatre hectares, clôturé par un mur élevé à hauteur de plus de deux mètres avec une entrée principale ouverte vers l’Est et une deuxième porte ouverte vers l’ouest qui donne accès à l’enfer, autrement dit, cette porte conduit à un dépotoir où sont jetés tout ce qui est destiné à nourrir les chiens errants, bref, à polluer l’environnement notamment : les sabots, les cornes, les déchets, les carcasses d’animal déclarée non consommable par les agents sanitaires de contrôle.Les responsables en charge de cet abattoir semblent se moquer éperdument de la souffrance et des cris de cette population qui ne demande pas mieux que la délocalisation de cet abattoir en dehors de la ville, faute de moyens nécessaires pour la construction d’un bâtiment moderne et digne d’abriter l’abattoir.

Douze mois sur douze, ces habitants sont privés de l’air pur, ils ne respirent que de l’air pollué, ils sont condamnés à respirer que les relents que sert au quotidien cette aire d’abattage. La saison des pluies reste une saison cauchemardesque qui ne quittera peut-être jamais l’esprit de ces habitants.Certains d’entre eux nous laissent entendre qu’il ne leur reste qu’une seule carte à jouer afin de sortir de cette souffrance qui a tant perduré, celle d’intenter une action en justice pour se libérer et obtenir réparation.Vivement que, les autorités en charge de cette écorcherie prennent conscience des danger sanitaires auxquels sont exposés ces martyrs en écoutant leurs cris de détresse psychologique et trouvent dans un bref délai une solution pour le bien être de tous.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *