Tresse,dobou,Gouroune… les tchadiennes specifiques et très minutieuses
La tresse traditionnelle a longtemps été un des métiers le plus reconnu à la femme Africaine notamment tchadienne.De nos jours, ce vieux métier tend à disparaitre, suite à l’avènement des salons de coiffures. En effet, les jeunes filles, particulièrement, ont tendance à préférer se faire tresser dans les salons de coiffure, pour des soins capillaires avec, très souvent, des produits naturels. La tresse traditionnelle a aussi des modèles de coiffure variés. On peut citer, entre autres, “Mouchatte kelesskou” “Dobou gourane” “Figuerié” “Ab ladaye” “Gouroune” ”Fizane” “Chaba”.Les tresses sont souvent ornées des perles, de cauris, de boutons ou des pièces d’argent et d’or. L’art de la coiffure était transmis de mère en fille et les tresses étaient un moyen de sublimer la chevelure. À cette époque, ni le tissage, ni le défrisage n’existaient pas encore.Mais, ces valeurs culturelles commencent à être rangées dans les rayons des musées du fait de l’influence occidentale.Les tresses modernes offrent une gamme variée de modèles avec mèches de toutes catégories qui coûtent souvent une fortune. Imiter les Rihanna, les Beyoncé, les Jennifer et autres n’est pas une mauvaise chose en soi, mais il faut savoir aussi garder sa propre culture. La nouvelle génération ne doit pas seulement se fier à la culture occidentale; il existe aussi, chez nous, des pratiques importantes qu’on doit sauvegarder.