Festival Dary : Des jeunes déclarent être victimes d’une injustice
Lundi 27 décembre 2021, sera lancée officiellement la 3ème édition du Festival National des Arts et Cultures Tchadiennes, dénommé « Festival Dary ». À cette occasion, les représentants de chaque province apporteront avec eux à N’Djaména, leurs différentes cultures, une sorte d’aubaine pour certains N’djaménois qui n’ont jamais eu la chance de découvrir les cultures de leurs parents ou leurs grands-parents, parce qu’ils sont nés à N’Djamena et y ont grandi.
Ce rendez-vous est attendu par beaucoup de tchadiens et d’autres nationalités à cause de son caractère distractif. C’est donc un moment rempli de joies.
Pendant que de milliers de personnes vont profiter des opportunités qu’offre le Festival Dary, quelques jeunes tchadiens souffrent, les yeux timides, les cœurs remplient de douleur et de chagrin, se confient à l’éternel par le biais des réseaux sociaux.
L’un de ces jeunes qui estiment que leur projet leur a été volé par les autorités, a écrit ceci sa page Facebook :
« Nous avons pensé et écrit le projet de bout en bout, nous l’avons dessiné puis expliquer sur papier et enseigner sur power point à ces personnes qui se réclament propriétaire aujourd’hui. Nous avons réclamé dignement ce travail et procédé légalement à travers une démarche judiciaire. Mais jusqu’aujourd’hui rien… Ils continuent de plus belle. »
Et le jeune d’ajouter : « Hier ils avaient dit que c’était l’initiative de la première dame, mais aujourd’hui ils veulent porter le chapeau de leur forfaiture au PCMT. No justice no peace. Dieu fera notre palabre, tôt ou tard le soleil finira par briller ». A-t-il manifesté son mécontentement.
Faut-il le rappeler le Tchad actuel a besoin d’une réconciliation nationale ne laissant aucune place à une plaie ouverte. Cette réconciliation ne pourrait être possible qu’à travers une justice indépendante et pour tous.
La résolution de ce problème passe nécessairement par l’implication directe et la réelle volonté de nos plus hautes autorités de rendre à César ce qui est à César, parce que quoi que l’on fasse, il est impossible de voiler la vérité.
Ahmat Adoum Mousssa