Initié par OXFAM, financé par UE, le projet RESTE-Trust Fund ouvre 4 centre d’alphabétisation
Pour encourager les initiatives de l’éducation des femmes rurales, Oxfam à travers le projet « Emploi, résilience et cohésion sociale dans la bande sahélienne et la zone du Lac Tchad » communément appelé « RESTE-Trust Fund » financé par l’Union Européenne, a ouvert quatre centres d’alphabétisation dans la province du Barh-El-Gazel.
« L’analphabétisme en général et celui des femmes en particulier, est sans nul doute une discrimination pour cette couche et un contrepoids pour leur insertion dans la vie associative » souligne le document de base du projet RESTE-Trust Fund. En effet, la participation des femmes aux actions de développement ne peut se faire sans assurer un minimum de savoir, savoir-faire en matière de lecture, écriture, calcul, gestion de la trésorerie. L’alphabétisation des femmes vise à renforcer leur niveau d’instruction. De façons concrète, cette activité permettra aux femmes de tenir leurs comptes de manière adéquate, elle a ciblé majoritairement les femmes membres des Association Villageoises d’Epargne et de Crédit (AVEC) et celles qui font le maraîchage.
Pour cette phase pilote, 4 centres d’alphabétisation sont mis en place au niveau des cantons. L’activité est menée en étroite collaboration avec la CELIAF et la délégation régionale à l’enseignement et à la jeunesse pour l’identification des groupements et les maîtres communautaires chargés d’encadrer ces femmes.
L’approche traditionnelle des programmes d’alphabétisation et y englober, au-delà de la lecture et de l’écriture au sens strict, les activités Cash for training (argent pour formation) sont prévues afin d’encourager les femmes participantes aux activités des centres d´alphabétisation à prendre part à des ateliers de formation et de renforcement des capacités dans le cadre d’appui à l’empowerment (l’autonomisation). Ces ateliers de formations sont centrés autour des questions de malnutrition, d´hygiène et de protection : prévention et traitement du paludisme, prévention et traitement de la diarrhée, pratiques alimentaires chez l’enfant, l’hygiène et l’assainissement, mariage précoce des jeunes filles, protection de l’environnement.
Cette initiative a des impacts positifs sur le taux de pauvreté, la santé, la mortalité infantile ou encore le nombre de mariages précoces. En un mot, l’alphabétisation des femmes rurales ouvre la porte au développement durable.
BAIDEBNE Joel TCHOCKE,
Chargé de Communication du projet RESTE-Trust Fund