Dialogue National Inclusif: Femmes torturées et violentées, des voix doivent se lever
La lutte contre les violences faites aux femmes doit être un point essentiel au dialogue.
Les violences faites aux femmes ne cessent de prendre de l’ampleur au Tchad. Chaque jour on apprend à travers les réseaux sociaux et les médias, des cas de violences faites aux femmes. Cette situation constitue un véritable blocage à l’épanouissement de cette frange importante de la société.
La vie de plusieurs femmes est détruite à cause des violences faites à leur égard. Beaucoup parmi les victimes vivent avec des souvenirs douloureux.
Zara Abdelrahim, âgée aujourd’hui de 30 ans, était victime des violences conjugales dès ses 18 ans. 12 années après, elle se souvient encore de ce malheureux incident auquel elle allait perdre la vue. Les yeux timides, la douleur au cœur, elle déclare qu’il est difficile voire même impossible pour elle d’oublier ce traumatisme qui fera désormais partie de sa vie.
A l’instar de Zara, plusieurs autres femmes sont victimes de toutes les formes de violences au quotidien. Certaines sont assassinées par des conjoints ou des agresseurs souvent dans des conditions atroces sans justice ni poursuite.
La lenteur dans les procédures judiciaires au Tchad décourage dans la plupart des cas les victimes ou leurs parents qui finissent par s’en remettre à la justice de Dieu.
Faut-il le rappeler ce phénomène des violences a détruit plusieurs vies de tchadiennes et continue de le faire.
Le Dialogue National Inclusif qui se pointe à l’horizon permettra aux femmes d’évoquer tous les maux qui minent leur épanouissement, notamment la question des violences faites à leur égard afin que des dispositions nécessaires soient prises par nos plus hautes autorités qui ont une obligation de protéger les femmes qui constituent plus de la moitié de la population.
Aucune femme ne doit être victime des violences, car le développement d’un pays dépend de la manière dont les femmes sont traitées.
Toumaï Web Médias