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Niger: Saisies de drogues d’une valeur de 13 milliards F CFA.

Les forces de sécurité nigériennes ont opéré des saisies de drogues d’une valeur de 13 milliards de FCFA en 2018, « le Niger est un pays non producteur, mais il est devenu un grand espace de transit’’, a déclaré le ministre de la justice Marou Amadou.

Le responsable gouvernemental qui s’exprimait à l’occasion de la journée mondiale de lutte contre la drogue célébré ce 26 juin, a reconnu que, « toutes ces saisies, d’une valeur marchande de près de 13 milliards F CFA, démontrent clairement que le Niger est encore une voie de transit malgré le dispositif institutionnel et répressif mis en place ».

Le ministre de la justice a notifié que  « Les saisies des drogues et autres substances psychotropes opérées par l’Office Central de Répression de Trafic Illicites des stupéfiants(OCRTIS) sont de plus en plus en nette hausse comparativement aux années précédente »

Les stupéfiants saisis en 2018 sont essentiellement la ‘’ Résine de Cannabis’’ avec 2.535.414,8 gramme contre 541.905 gramme en 2017 ; ‘’la Cocaïne‘’ 5786 g contre 4418 g en 2017 ; ‘’le Tramadol‘’ 16.764.956 comprimés contre 7.337.160 en 2017 et ‘’le Diazépam‘’ avec une saisie de 4.701.807 comprimés contre 1.633.931 en 2017, a-t-il détaillé

Marou Amadou a enfin relevé que  « les jeunes de 18 à 39 ans représentent 70% des personnes interpellées à la consommation locale des drogues comme le Tramadol »

L’édition 2019  de la JID  dont le thème est « Ecoutez d’abord »  s’inscrit dans le combat de l’humanité contre le fléau que constituent les substances illicites et les drogues, afin de les contrôler et de maitriser leur effet néfaste sur la santé physique et mentale du consommateur

Son objectif est de  mobiliser les populations face à la drogue, à encourager les jeunes à penser d’abord à leur santé en vue d’abandonner sa consommation, étant donner que les adolescents et les jeunes adultes constituent la majeure partie des consommateurs. Pour les Nations Unies qui ont institué la journée, l’abus des substances illicites et les drogues était un sujet de grande préoccupation au regard des dégâts causés par les drogues au sein des populations avec des répercutions sur la paix la sécurité et même le développement.

Soulignant que les personnes qui se droguent sont souvent mal informées des risques auxquels elles s’exposent, le ministre de la justice, a déclaré que cette journée participe également à la sensibilisation du public sur la protection des droits de l‘homme et offre une occasion aux Etats et autres acteurs pour promouvoir des actions nationales et internationales en vue de susciter l’intérêt nécessaire en faveur du combat.

‘’Outre les effets sur les consommateurs, les drogues alimentent la criminalité et l’insécurité, entravent  de facto le développement économique des pays ‘’, a rappelé le ministre Marou Amadou, tout en soulignant que le trafic et l’usage illicites des drogues « mettent en péril les droits humains et font courir des risques considérables à la santé publique ».

‘’En effet, l’usage illicite des drogues brise les familles, compromet la vie des milliers de personnes et est responsable de la mort de plus de 200 000 personnes chaque année, en plus du fait  qu’il contribue à la propagation du VIH et de l’insécurité‘’, a fait savoir le Ministre de la Justice Marou Amadou.

L ’abus des substances illicites et les drogues était un sujet de grande préoccupation au regard des dégâts causés par les drogues au sein des populations avec des répercutions sur la paix la sécurité et même le développement, estime l’ONU.

ANP

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