SAIBA NGOUSMON ET EPIPHANIE DIONRANG, des slameurs qui ont formé plus de 10 autres jeunes en slam.
SAIBA NGOUSMON ET EPIPHANIE DIONRANG, des slameurs qui ont formé plus de 10 autres jeunes en slam. C’est dans la salle de réunion de la maison culturelle de Baba Moustapha que s’est tenue le concert de restitution des ateliers des vers et proses axés sur les techniques d’écriture et de déclamation de Slam-poésie, initiés par les deux jeunes slameurs SAIBA NGOUSMON ET EPIPHANIE DIONRANG.
Ces ateliers ont permis à des nombreux jeunes amoureux de slam ou de la poésie à bénéficier au cours des 3 trois derniers mois, une formation sur l’écriture de texte slam, poésie et la manière de déclamer le texte en question, a-t-il précisé l’initiateur SAIBA NGOUSMON.
Plus de 10 jeunes formés en slam ont mis en pratique ce soir, les expériences théoriques acquises en 6 séances de formation. L’objectif, est de vulgariser le slam dans toutes les langues afin d’exporter au-delà même des frontières tchadiennes.
La jeune fille AKEGODET KADADET GRACE, bénéficiaire de la formation, se réjouit de l’initiative de ces ateliers « je trouve que la formation a été très bien initiée et d’ailleurs c’est la première en son genre. Comme l’a dit SAIBA NGOUSMON, Il faut qu’il y ait des festivals pour qu’on puisse faire des ateliers slam. Je crois que là c’est encore un peu exceptionnel, parce qu’il y’ avait pas des festivals mais on a quand même pu apprendre à mettre en pratique les différentes techniques d’acclamation de poésie et de slam après les belles expériences qu’on a bénéficié en 3 mois.
La formation nous a permis aussi de déclamer nos textes non seulement en français, mais également dans nos langues maternelles. Honnêtement, j’avais de difficulté au début de déclamer dans ma langue sans autant inséré quelques mots de français, mais maintenant je m’en sors très bien, la preuve en est que vous m’aviez vu quand j’étais sur la scène.
La meilleure façon de remercier les initiateurs de ces ateliers des vers et proses que j’ai bénéficié, c’est de partager mes connaissances avec d’autres personnes qui sont à la maison et qui n’ont jamais pris part à des tels ateliers, ni de déclamation et ni d’écriture poétique.