Tchad/Mao, jeune mariée, tombée enceinte d’un autre homme, séquestrée et mutilée par ses parents.
Tchad/Mao, jeune mariée, tombée en ceinte d’un autre homme, enfermée et séquestrée par les parents.
L’histoire s’est déroulée à Mao dans le quartier Lakouass, lorsque qu’une fille mariée est tombée enceinte d’un autre homme. En apprenant cette nouvelle, le mari a divorcé la jeune fille après une longue concertation avec ses parents.
Après son accouchement il y a déjà trois (3) mois, la jeune dame s’est rendue à Nokou, dans le département Nord-Kanem pour reprendre l’esprit après cette difficile épreuve. Quelque temps passé, sa mère et son oncle ont demandé de regagner la maison en lui promettant le pardon, si elle compte rentrer la semaine suivante. Très vite, elle a décidé de rentrer chez ses parents à Mao.
La jeune fille une fois à Mao, l’affaire se complique à nouveau. Selon la version de la victime. Les deux frères de la jeune dame et son oncle paternel, par ailleurs le Mari à sa mère ont séquestré la jeune femme dans une maison pour lui servir de leçon, pour avoir trompé son mari et puis tomber enceinte d’un autre homme. Ligotée, frappée les deux pieds ainsi que les deux bras cassés ensuite enfermée, cette fille sans assistance médicale a subit les atrocités pendant trois (3) jours.
Dépassée par l’état de santé de sa fille, la mère a décidé d’alerter ses proches qu’ils fassent venir les autorités administratives, en l’occurrence le Gouverneure de la province du Kanem.
Informé aussitôt de la situation, le Gouverneur Hassan Terab s’est dépêché de sur le lieu pour s’enquérir des réalités. Juste après son arrivée, le gouverneur a ordonné d’ouvrir la maison dans laquelle est retenue la jeune dame, ils tombent sur une situation terrible et désolant. Une fille sans défense affamée, souffrante avec des jambes et mains cassées, le Gouverneur a demandé de faire immédiatement une évacuation à l’Hôpital Général de Réference National de N’Djamena (HGRN). Très vite, les autorités ont procédé à l’arrestation des trois (3) personnes inculpées dans cette tragique situation. Arrêtées et mise à la disposition de la justice pour répondre de leur acte.D’après certaines sources, l’oncle de la fille et l’un de ses frères ont été libérés juste après leur arrestation.
L’affaire n’étant pas classée, ils ont été encore arrêtés dans pour être traduit devant les juridictions compétentes.
Il faut noter que, selon les informations récentes parvenues de N’Djamena nous font croire qu’après l’évacuation de la jeune fille, ses jambes seraient imputées.