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Soudan:Béchir Issa.H « Les Africains peuvent résoudre leurs problèmes par des solutions africaines »

Le ministère tchadien des Affaires étrangères s’est félicité lundi du paraphe à Khartoum, au Soudan d’une « déclaration constitutionnelle » visant à mettre en place « une transition consensuelle impliquant toutes les parties prenantes soudanaises. » 

L’accord a été conclu dimanche par le Conseil militaire de transition et les leaders des forces de la liberté et du changement, dans la capitale soudanaise. 

Le Tchad « réaffirme son soutien au peuple soudanais et exhorte toutes les parties prenantes ainsi que la médiation de l’Union africaine à poursuivre leurs efforts louables en vue de mener la transition jusqu’à son terme par l’organisation des élections démocratiques libres, transparentes et inclusives », indique le communiqué signé du par le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Béchir Issa Hamidi.

« Les Africains peuvent résoudre leurs problèmes par des solutions africaines » 

« L’accord d’aujourd’hui confirme la victoire de la volonté nationale et le résultat n’est ni vainqueur ni vaincu », a déclaré le vice-président du Conseil militaire, Mohammad Hamdan Daglo.  

« Nous ne nous reposerons pas jusqu’à ce que tous les coupables de violation du droit du peuple soudanais soient punis », a-t-il ajouté.  

Le chef des forces de la liberté et du changement, Omar al-Daqir, a indiqué que la signature de la déclaration constitutionnelle représente un moment historique pour le Soudan et ouvre une nouvelle page dans le pays.  

L’émissaire africain au Soudan, Mohamed El Hassan Ould Labbat, a déclaré que la signature du document reflétait la cohésion entre l’armée et le peuple soudanais.  

L’envoyé éthiopien au Soudan, Mohamed Dreir, a également expliqué que l’accord établissait un gouvernement civil démocratique qui instaurerait l’égalité pour tous.  

« Le document constitutionnel établit la période de transition qui constituera le principal souci de la paix avec les mouvements armés », a déclaré M. Dreir. « Nous avons montré au monde que les Africains peuvent résoudre leurs problèmes par des solutions africaines sans ingérence extérieure », a-t-il ajouté.  

Le conseil de gouvernement et l’opposition ont fixé le calendrier de mise en œuvre de l’accord de partage du pouvoir dans le pays. Les deux parties devraient signer la déclaration constitutionnelle définitive le 17 août prochain.

Alwihda info

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