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France : Le représentant du PSF Malick Ramadan Fatallah dit être « menacé de mort »

Dans une note consultée par la Rédaction du Toumaï Web Médias, le représentant du PSF Malick Ramadan Fatallah affirme être « menacé de mort » en raison de son combat contre l’injustice sociale et ses critiques sur la mauvaise gouvernance au Tchad.

Voici l’intégralité de sa déclaration :

En tant que citoyen engagé dans la vie sociopolitique de mon pays, j’ai toujours eu le courage de dénoncer la mal gouvernance et l’injustice. Mon désir de voir le Tchad devenir un État de droit m’a conduit à sympathiser voire à militer avec diverses formations politiques, acteurs de la société civile et défenseurs des droits humains, tous engagés dans la promotion des valeurs démocratiques et républicaines.

J’ai ainsi milité puis sympathisé avec les Transformateurs de 2019 à 2022, avant de me désolidariser d’eux en raison de divergences politiques et de rejoindre le Parti Socialiste Sans Frontière (PSF).

Convaincu par la philosophie politique cohérente du PSF, j’ai été en contact direct avec feu le Président Yaya Dillo, avec qui j’ai eu une conversation courtoise et motivante. Compte tenu de ma résidence, le Président m’a mis en contact avec le coordinateur du PSF-France, Alifa Younous Mahamat. En février 2023, j’ai officiellement adhéré au parti via la coordination de PSF-France.

En raison de mon militantisme remarqué, le parti, par la voix de feu le Président Yaya Dillo, m’a confié la responsabilité de Secrétaire Chargé des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication du PSF section France (SG-NTIC), poste que j’occupe toujours.

Malheureusement, les partisans de la junte s’acharnent contre nous parce que nous avons simplement décidé de nous engager pour une cause juste. Le harcèlement, les menaces de mort et l’intimidation sont devenus mon quotidien, notamment à travers des messages tels que : « Bonjour jeune homme, j’ai bien remarqué tes écrits sur Facebook. Tu dois arrêter immédiatement sinon tu vas voir »; « Tu crois connaître la justice, hein ? »; « Je ne veux plus voir cette publication sur Facebook, sinon je vais te tuer ». Ce ne sont que quelques exemples parmi tant d’autres.

Cette persécution s’explique par mes critiques virulentes sur mon compte Facebook ou lors de mes interventions sur les webradios, notamment depuis l’assassinat de feu notre camarade Président Yaya Dillo. Mon Messager est aujourd’hui saturé de menaces, et le pire est arrivé le 2 avril 2024 lorsque ma petite sœur a également reçu des menaces sur son compte Messenger : « Ton frère pense être en sécurité là où il est et se permet de tout dire sur Facebook, mais toi tu es juste sous nos yeux. D’ailleurs, je passerai te faire un coucou demain à la clinique », sachant que ma sœur travaille dans une clinique. Prise de panique et par crainte de représailles, elle n’a pas pu se rendre à son travail depuis lors.

Face à cette injustice alarmante, j’interpelle les autorités sur leur usage arbitraire du pouvoir contre la liberté d’expression, d’association et d’opinion, et j’appelle l’opinion nationale et internationale à témoigner de ce qui m’arrive ainsi qu’à ma famille.

Malick Ramadan Fatallah

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