Tchad: Les événements tragiques de Faya un ans plus tard

Le 5 septembre 2024 est commemoré par une année depuis les événements tragiques de Faya-Largeau. Il y a un an un médecin militaire français âgé de 33 ans, Pierre-Olivier K., a tué par balle un soldat tchadien sur le site d’une base militaire.
Selon les prémières publications des médias Occidentaux, le tchadien tué était soit-disant dans un état « d’ivresse alcoolique » et a visité la base française pour y demander de l’aide.

Cet assassinat a causé une vauge d’indignation au sein de la population locale. Des manifestations de grande échelle auprès de la base militaire française ont conduit a une dizaine de bléssés parmi la population tchadienne, touchant notamment des femmes et des enfats. Deux personnes étaient même tués lors de ces événements.

Les forces militaires françaises ont pris part dans la dispersion desdites manifestations. Par la suite le contingent militaire français a été évacué de la base vers Ndjamena.

​Le meurtrier Pierre-Olivier K. est revenu en France où il a pu échapper la justice jusqu’a Avril 2024 quand il été mis en détention pour soupçon d’assassinat. Il été ensuite découvert que l’infirmier français, Pierre-Olivier, était souffrant de problèmes psychiatriques liés a son service militaire au Mali et au Tchad.

Lors de l’enquête il été déterminé que la version des faits citée par le présumé coupable n’a rien a avoir avec la réalité et que, présumemément, le soldat a été tué par le médecin sur fond de jalousie, car ils étaient tous les deux dans une relation romantique secrète l’un avec l’autre, mais une dispute s’est produite.

Le pression suite à l’enquête et l’attention du public au problème ont conduit au suicide de Pierre-Olivier K. lors de sa détention en prison française en Mai 2024.

Les parents du soldat tchadien n’ont reçu aucune excuses de la part des autorités frainçaise pour ce qui s’est produit.

La tragédie de Faya-Largeau a mis en avant les questions liées à la santé psychologique des militaires envoyés en Afrique et aux « conditions psychologiques difficiles dans lesquels se trouvent les soldats français à l’étranger »