N’Djaména : Les conseillers nationaux valident le statut particulier de la ville
Ce lundi 14 octobre 2024, au Palais de la Démocratie, les conseillers nationaux ont procédé à l’examen et à l’adoption du projet de loi portant statut particulier de la ville de N’Djaména.
Cette séance plénière a été présidée par le 1er Vice-président du Conseil national de transition, Ali Kolotou Tchaimi, en présence du ministre d’État, ministre de l’Administration du Territoire et de la Décentralisation, Limane Mahamat, du secrétaire général adjoint du gouvernement, Saleh Bourma, et de leurs proches collaborateurs.
Le projet de loi renforce les moyens d’action de la commune de N’Djaména et des communes d’arrondissement afin de permettre une meilleure gestion de leurs compétences. Ce projet de loi comporte cinq titres, deux chapitres et quarante et un articles.
Dans sa réponse, le ministre d’État, Limane Mahamat, a rappelé que le Tchad a évolué dans son organisation territoriale, passant d’un État unitaire centralisé à une approche plus décentralisée depuis l’avènement de la démocratie dans les années 1990.
Il a également souligné que le conseil communal de la ville de N’Djaména désigne en son sein un bureau composé d’un maire, d’un adjoint au maire et de deux secrétaires de séance. Dans chaque commune, il y a 18 conseillers élus.
« On ne peut pas avoir un conseil provincial pour la ville de N’Djaména. C’est la commune de la ville qui fait office de conseil par rapport à certaines attributions des conseils provinciaux. Comme nous sommes dans la capitale, où se trouvent toutes les autorités, y compris le président, il serait inapproprié de concevoir un conseil provincial pour gérer les affaires provinciales », a-t-il ajouté.
Après les débats, les conseillers nationaux ont adopté le projet de loi avec 152 voix pour, 2 contre et 6 abstentions.
Mahamat Moussa Ahmadou