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Politique : « Kafana min régime hana MPS », le cri du Parti Réformiste contre « l’injustice »

Le Parti Réformiste (PR) a organisé ce mardi une conférence de presse à son siège situé dans le 8ᵉ arrondissement de N’Djaména. À cette occasion, le président du parti, Yassine Abdramane Sakine, a exposé avec fermeté la position du parti après la fin de la transition politique au Tchad.

Dans son allocution, le Président Sakine a rappelé que la transition ayant suivi la disparition du Maréchal du Tchad a duré quatre années, au cours desquelles le Parti Réformiste s’est engagé dans toutes les échéances électorales et les consultations nationales. Il a salué la participation de l’ensemble de la classe politique, tout en dénonçant l’organisation chaotique des élections, qui, selon lui, ont marqué une fin confuse à la période transitoire.

Il a souligné que le Parti Réformiste est resté constant dans sa ligne politique et fidèle à son engagement pour le peuple tchadien. Selon ses mots, le parti demeure aux côtés du peuple affamé, marginalisé, privé de ses droits et victime d’un système d’oppression. « Notre position n’a jamais changé pendant la transition et ne changera pas après. Le P.R va continuer de combattre l’injustice, le clanisme, le népotisme et la mauvaise gouvernance », a-t-il déclaré.

Réagissant aux récentes déclarations du Secrétaire Général du MPS affirmant qu’il n’existe plus d’opposition au Tchad, Yassine Abdramane Sakine a fermement répliqué : « Il y a bien une opposition, et elle est conduite par le Parti Réformiste. » Il affirme que, même seul, son parti est prêt à assumer ses responsabilités devant l’histoire pour libérer le pays d’un régime qualifié de dictatorial et corrompu.

Le président du PR a lancé un appel à toutes les forces vives de la nation afin de se joindre à la lutte pour un Tchad plus juste, plus équitable et débarrassé de la misère. Il s’est montré confiant en l’avenir, à condition que le peuple se réveille et s’unisse pour refuser la dictature, le favoritisme, la marginalisation et la caporalisation des institutions.

En concluant son discours, dans un message fort et symbolique, il a martelé : « Kafana min régime hana MPS ! Kafana min mépris, kafana min misère. » Pour lui, ce régime n’a ni la vision ni la capacité de remettre le pays sur les rails, même s’il restait encore mille ans au pouvoir.

TWM/ Abakar Adoum

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