Aviation : Désordre, arnaque et amateurisme l’aéroport de N’Djaména se meurt
S’il faut prendre les définitions standards sur l’aéroport, il s’agit d’une infrastructure où les avions décollent et atterrissent, permettant le mouvement de passagers et de marchandises par voie aérienne. Dans le système de l’aviation civile, un aéroport joue un rôle essentiel et d’une grande d’une utilité pour un pays.
À travers un aéroport, l’on peut déjà déterminer l’importance d’un pays à travers la qualité de l’accueil, les espaces dans les salles d’attentes, la connexion internet, le personnel et bien d’autres.
Quand est-il le cas l’aéroport International de Hassan Djamouss de N’Djaména ?
Déjà, sur internet plusieurs fois, les tchadiens ont critiqué l’état de cet aéroport qui laisse à désirer. Pour toute personne ayant effectué un voyage une fois se rendra compte de plusieurs manquements dans cet endroit censé être un carrefour national et international.
Cependant, dès l’entrée de l’aéroport, l’on remarque de désorganisation. En allant de ceux qui sont dans l’échange des monnaies, le personnel des chariots, les vendeurs des crédits et produits et ceux qui viennent accompagner leurs proches, il y a une succession de désordre.
En effet, ceux qui sont dans l’échange des monnaies sont désorganisés et aucun respect envers les passagers. Ils oublient souvent qu’on ne force pas quelqu’un à faire le change des monnaie si il ne le souhaite pas.
Du côté de ceux qui sont censés transporter les bagages sur des chariots, c’est la plus grosse arnaque. Ces derniers exigent même des tarifs à tous les passagers à payer sur place. Or, dans d’autres pays, il revient au voyageur de prendre le chariot car, c’est l’aéroport qui le met à la disposition des passagers.
Si par hasard, quelqu’un décide d’aider un passager, il revient au passager de lui donner quelque chose en guise d’encouragement et de remerciement, mais en aucun cas ça doit être une exigence.
S’agissant de ceux qui vendent du crédit de téléphonie mobile et ceux qui font le commerce du thé et autres, ils devraient avoir un espace soit à l’intérieur de l’aéroport ou un autre lieu bien adapté à leurs activités.
L’arnaque au service de la douane et les agents de renseignements
Implantés au sein de l’aéroport, les agents de renseignements constituent un vrai blocus pour les passagers. Souvent analphabètes et ne comprennent rien de règles, ces agents foulent au pied les règles élémentaires. Intimidation sur le visage, langage déplacé et menace directe, ces agents de renseignements ne donnent pas une bonne image au sein de l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djaména, qui est un lieu d’amélioration de la connectivité entre les régions du pays, ce qui peut contribuer au développement équilibré de l’ensemble du territoire.
Parlant du service de la douane, c’est une vraie commedie. Après que la personne ait vérifié et étant déjà en règle, ces agents de la douane se permettent de demander quelque chose pour le thé. Par ce comportement, ils oublient qu’un aéroport stimule l’économie locale en créant des opportunités commerciales pour les entreprises situées à proximité.
Au-delà de tous ces manquements cités, il y a certains pas visiblement à l’oeil, mais ceux qui travaillent à l’intérieur connaissent mieux la situation.
Dans tout cela, l’on s’interroge sur la vraie responsabilité de ceux qui sont censés veiller sur la bonne marche de l’aéroport international Hassan Djamouss de N’Djaména qui demeure un nœud vital au sein des infrastructures de transport du pays, facilitant les déplacements, le commerce et la connectivité globale. Mais aussi, joue un rôle majeur dans le développement économique et le rayonnement international du pays.
Toumaï Web Médias