Burkina Faso : le Président DAMIBA galvanise ses troupes à Mangadora
En séjour dans les Hauts-Bassins, le Président du Faso, le Lieutenant-colonel Paul-Henri Sandaogo DAMIBA, Chef suprême des Forces armées nationales, s’est rendu le vendredi 20 mai dernier sur le site du détachement militaire à Mangodara dans la région des Cascades.
Le Chef de l’Etat y est allé encourager les éléments au front contre les groupes armés terroristes dans cette partie de notre pays.
« Nous avons tenu à vous rendre une visite pour vous encourager et pour vous dire que nous sommes de cœur avec vous », s’est adressé le Président du Faso aux soldats.
Au regard du contexte actuel marqué par les attaques terroristes, le Chef de l’Etat a invité les éléments à plus d’engagement et d’abnégation dans le combat contre l’hydre terroriste. Pour le Président du Faso, dans ce combat, « la sueur épargne le sang ». A cet effet, « toute personne qui est engagée au compte de l’Etat dans ce combat contre l’extrémisme violent doit s’attendre à faire couler sa sueur », a expliqué le Président DAMIBA. Selon lui, chaque combattant doit accepter faire couler sa sueur pour préserver son sang.
A Mangodara, le Chef suprême des armées a engagé les différentes unités à traquer et à neutraliser les individus ou les groupes qui sont dans la violence extrémiste. « Vous devez les rechercher et mettre fin à leurs activités parce qu’on ne peut pas tolérer qu’ils passent le temps à semer la désolation au sein de nos forces et au sein des populations », a instruit le Président du Faso.
Pour ce faire, le Chef de l’Etat a invité les différentes unités à se remobiliser et à se remotiver car c’est par « la sueur qu’on préserve sa vie ».
Dans cette lutte contre le terrorisme, une bonne collaboration avec la population est un gage de victoire. C’est pourquoi le Président du Faso a insisté sur la nécessité pour les soldats de bâtir des relations de confiance avec les populations et les différentes communautés des zones d’intervention des forces armées. « On ne vous demande pas de faire de l’arbitraire. On n’ôte pas la vie de quelqu’un parce qu’il est de telle communauté ou de telle autre communauté », a soutenu le Chef de l’Etat.
« Il faut que vous sachiez vivre en intelligence avec les populations. Il faut savoir bien vous comporter avec les populations pour qu’elles vous acceptent, facilitent et accompagnent votre travail », a indiqué le Président du Faso.
Direction de la communication de la présidence du Faso