fbpx

Conférence sur l’éducation des filles, plus de 400 participants provenant de 31 pays à travers le monde y ont pris part.

Les rideaux ont été définitivement tirés sur la Conférence Internationale de la Francophonie, cet après-midi à Radisson

Tout comme à l’’ouverture, c’est le président de la République Idriss Deby ITNO qui a clôturé les travaux de la Conférence Internationale de la Francophonie sur l’éducation des filles et la formation des femme, hier après-midi à l’hôtel Radisson Blu.   

Cette conférence qui selon la Secrétaire Générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie, la Rwandaise Louise Mushikiwabo, a permis de comprendre les problématiques liée à l’éducation des filles et à la formation des femmes dans les pays de l’espace francophone.

Ainsi, les réflexions qui sont sorties des travaux de la conférence serviront à toute la Francophonie d’entreprendre des nouvelles stratégies efficaces et efficientes pour l’éducation des filles et la formation des femmes.

une vue des participants

   Peu avant la clôture, plusieurs recommandations et propositions d’actions ont été présentées dans un rapport de synthèse comprenant 3 axes. L’axe 1 de ce muni rapport propose deux dispositions spécifiques à savoir : la création d’un partenariat francophone sur les données statistiques « Genre et éducation » ; la mise en place d’un mécanisme de suivi des progrès sur l’éducation des filles et la formation des femmes.

Pour contribuer à ce que les enseignants  enseignent mieux et que les apprenants apprennent mieux, il a été proposé dans l’axe 2 les recommandations suivantes :le renforcement des formations initiale et continue des enseignants et personnels de supervision ; le développement d’une norme éducation-égalité pour les ressources pédagogies francophones ; l’adoption et l’implantation de la planification sensible, favorisant l’inscription des filles dans les programmes de formation professionnelle et analyser les filières les plus prometteuses pour l’emploi des femmes.

En fin, l’axe 3 consiste à mieux partager pour mieux transformer les systèmes éducatifs et les dispositifs nationaux. En effet, dans cet axe 3, il a été aussi retenu deux principales dispositions qui sont : le développement et la mise en place d’un méta-portail garantissant tous les contenus intégrant l’égalité femme-homme, recensant toutes les bases de ressources pédagogique sur l’éducation de base, l’alphabétisation, la formation professionnelle et la valorisation des bonnes pratiques.  

   Dans son mot de clôture, le Président Idriss Deby ITNO a tenu féliciter tous les participants à cette conférence et l’excellent travail accompli. Il a également présenté toute sa gratitude à l’Organisation Internationale de la Francophonie, en personne de sa Secrétaire Générale Louise Mushikiwabo pour avoir accordé une grande importance capitale sur l’éducation des filles et la formation des femmes.

Il a par ailleurs indiqué que le développement et la prospérité de nos pays dépendent largement de notre capacité à gagner contre la bataille de la disparité scolaire, les inégalités entre les filles et les garçons, toutes les formes de violences faites aux filles à l’école, les mariages précoces des jeunes filles, l’analphabétisme, pour ne citer que quelques fléaux encore bien présents dans nos pratiques scolaires. 

  Rappelons que cette première conférence du genre à N’Djamena du 18 au 19 juin 2019 a réuni au total 400 participants provenant de 31 pays du monde. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *