Congo : des dirigeants africains balisent la voie du dialogue en Libye
Trois présidents africains, le président de la Commission de l’Union Africaine (UA) et des représentants de l’ONU et des gouvernements algérien et égyptien étaient réunis jeudi à Oyo, au nord de Brazzaville, pour baliser la voie devant conduire à la tenue d’un dialogue inter-libyen, a constaté un journaliste de l’AFP.
“A l’occasion des présentes assises, il nous faut donc adresser un message sans équivoque sur la mise en place de la Commission préparatoire de la conférence de réconciliation nationale inter-libyenne inclusive”, a déclaré le président congolais Denis Sassou Nguesso.
“A ce propos, notre conviction appelle à une composition équitable de cette instance”, a-t-il ajouté.
M. Sassou Nguesso était encadré notamment par ses pairs Cyril Ramaphosa d’Afrique du sud et Idriss Déby Itno du Tchad, par le président de la Commission de l’UA Moussa Faki Mahamat, le Premier ministre algérien Abdelaziz Djerad et la représentante du secrétaire général de l’ONU, Maria Luiza Ribeiro Viotti.
La rencontre d’Oyo est la deuxième que le Congo abrite depuis le sommet de Berlin sur la Libye organisé en janvier.
Le 30 janvier à Brazzaville le gouvernement algérien, qui appelle comme les autres pays du continent à la fin des ingérences étrangères en terre libyenne, avait exprimé le vœu d’accueillir le dialogue inter-libyen.
“Il est temps de réunir le peuple libyen pour qu’il se réconcilie”, a réitéré son Premier ministre Abdelaziz Djerad.
“Tournures dramatiques, ingérences extérieures graves”
“Depuis 2011, tout a été dit et écrit sur la Libye même si très peu a été mis en œuvre. La crise n’a que trop duré”, a estimé Moussa Faki Mahamat.
“La crise en Libye ne cesse de prendre chaque jour des tournures dramatiques (…) marquées par des ingérences militaires (extérieures) graves”, a déploré le président Idriss Déby Itno.
La réunion d’Oyo intervient après la démission du représentant spécial des Nations unies en Libye, Gassane Salamé dont les efforts ont été loués par les présidents africains.
“En cette année que l’UA a consacrée à faire taire les armes en Afrique, nous devons être à l’avant-garde des efforts visant à rapprocher les parties belligérantes (en Libye)”, a indiqué le président sud-africain Cyril Ramaphosa, également président en exercice de l’UA.
AFP
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