Dialogue National Inclusif : La capitale N’Djaména va-t-elle retrouver la sécurité
À N’Djamena comme dans d’autres villes du Tchad, il existe des organisations criminelles. Ces individus constitués en plusieurs groupes, créent chez la population de la psychose, la hantise et la désolation. Leur quotidien est fait de la drogue, du vol et des agressions. Ils ne laissent rien sur leur passage de gré ou de force tant que cela rapporte de l’argent. Ils font d’innombrables victimes malgré les efforts du Gouvernement qui ne cesse de démanteler les réseaux de ces criminels.
Bien organisés, ils opèrent par zone et chaque zone a un commandant. Nous avons décidé de faire une immersion dans l’une des zones, appelée la forêt connue par beaucoup de ndjamenois à cause de sa dangerosité. Surplace nous avons rencontré le chef que nous avons surnommé le Lou à cause de sa domination.
Son équipe est composée des jeunes, des enfants et même des filles.
Ces filles dans l’équipe jouent un rôle essentiel dans les opérations en utilisant leur charme. Au lieu de tomber sur le charme de ces filles, les victimes tombent plutôt sur les coups des machettes.
S’ils sont mal vus par la société pour ce qu’ils sont et ce qu’ils font, eux aussi, ils accusent la société de n’avoir pas été juste envers eux. Certains déclarent être abandonnés par leurs familles et ne savent quoi faire et pour d’autres, c’est l’absence d’emploi.
Malgré les efforts du Gouvernement dans le sens du démantèlement de ces réseaux, beaucoup restent à faire, car les citoyens continuent d’être victimes d’agressions et des vols.
Le Dialogue National Inclusif se prépare dans les jours avenirs doit servir de cadre essentiel pour des pertinentes propositions des solutions afin qu’il n’y ait plus des réseaux des criminels et qu’aucun tchadien ne soit victime d’agressions ou des vols.
Ahmat Adoum Moussa