Éditorial:Prolifération des associations au Tchad,devrait-on s’inquiéter?
Prolifération des associations et plateformes au Tchad, quel impact sur le développement social et économique.
Syndicats associations et plateformes des jeunes, des organisations de la société civile, partisanes prennent de l’ampleur ces derniers temps au Tchad, devrait-on s’inquiéter ou se réjouir ?
Dans les principes des diversités d’opinion et engagement citoyen, les autorités compétentes délivrent les autorisations de fonctionnement à ces entités.
Lisant dans certains textes qui régissent la ligne de conduite des associations, nous lisons, …est une association à but non lucratif, c’est bien beau.
La réalité et les motivations des responsables qui animent ces associations se divergent.
Le militantisme associatif est un acquis qui a permis l’envol des pays, dites aujourd’hui démocratiques, car les voix dissidentes permettent, en quelque sorte de régulariser et de canaliser les besoins au profit des gouvernants afin de mieux orienter les politiques.
Au Tchad, la jeunesse passionnée de développement et de l’autonomie, est très active sur le terrain pour apporter sa contribution à l’édifice d’un pays aux multiples maux de développement.
Cette attractivité pour la cause de développement volontaire et citoyen reflète l’insuffisance des infrastructures routières terrestres, sociolinguistique, éducatives… à être propulser pour permettre un meilleur rendement au développement du Tchad, tant souhaité.
Mais, ces cris sur toutes les rues et dans tous les médias électroniques et audiovisuels ne sont-ils pas compromettant, sachant que dans certaines circonstances, les associations amadouent le chef de l’État et ou la première dame à obtenir des postes et autres miettes de gain facile.
Les associations, dit-on qu’elles sont apolitiques et à but non lucratif.
Partant du simple constat que ces associations ne visent pas seulement le bien-être de la population, mais en usant le nom de cette dernière, trouvent une chute libre pour adhérer aux idéaux des partis et autres entités «argentivores », qui tirent leur revenu dans le bien public.
Les associations, les plateformes et autres entités aux tendances politiques devraient ou sinon réorienter les axes stratégiques pour pouvoir démêler l’associatif au politique, de la recherche du gain facile ou de la réputation à la norme, pour permettre au public d’apprécier les activités qui seront réalisées.
L’accession sociale des initiateurs de ces entités pour certains est très visible et suscitent des jaloux à tous les niveaux non seulement auprès des autres qui les regardent de loin mais également au sein même de ces entités qui souffrent du conflit de leadership.
À but lucratif ou agenda caché, la société civile aux Tchad sert un nombre important des personnalités qui ont usé de cette notoriété associative pour attirer l’attention sur leur personne.
Qu’elle exemple à laisser pour le dynamisme de la société civile au Tchad à travers cette pratique ?
Par la rédaction de Toumaï Web Médias