Essais clinque pour un vaccin: Des dizaines dans les rues pour exprimer leur désaccord à Johannesburg
À Johannesburg, ils étaient des dizaines dans les rues pour exprimer leur désaccord face aux premiers essais clinque pour un vaccin contre la pandémie du nouveau coronavirus en cours dans leur pays.
“Cela va à l’encontre de tous les protocoles. Et même si les gens vont consentir, il faut qu’il y ait un consentement éclairé. C’est une forme de violation du corps d’une personne. C’est une forme de viol. Ce n’est pas acceptable. Donc la période de vaccination, que ce soit en Chine ou en Italie, n’est pas acceptable. Mais la logique veut que les tests se fassent dans les épicentres de la maladie dans le monde”, indique Sean Goss, manifestant.
Le premier essai de vaccin contre le coronavirus sur le continent a commencé en Afrique du Sud la semaine dernière. Il s’inscrit dans le cadre d’un essai déjà en cours au Royaume-Uni. Le ChAdOx1 nCoV-19 est un vaccin développé par l’université d’Oxford.
Nous avons le sentiment que notre gouvernement ne soutient pas la médecine traditionnelle, qu’il ne reconnaît pas non plus le travail des guérisseurs traditionnels
Quelque 2 000 volontaires de ce pays d’Afrique australe y participent. Des membres de l’Organisation des guérisseurs traditionnels sont également venus soutenir la protestation.
“Nous avons le sentiment que notre gouvernement ne soutient pas la médecine traditionnelle, qu’il ne reconnaît pas non plus le travail des guérisseurs traditionnels, car il y a beaucoup de choses que les guérisseurs traditionnels pourraient produire et qui pourraient aider à la COVID-19. Nous avons donc le sentiment que le gouvernement ne soutient pas la médecine traditionnelle”, souligne Seloane Mokgatsi, membre de l’organisation des guérisseurs traditionnels.
L’Afrique du Sud-Est le pays le plus touché par la covid-19 avec plus de 159 000 cas confirmés. Dans l’ensemble, le continent compte plus de 400 000 cas.