Glutathion une nouvelle mode du blanchiment de la peau
Le blanchiment de la peau n’est pas un phénomène nouveau en Afrique. Cette pratique existe depuis des décennies.
L’une des dernières innovations en matière de blanchiment est un produit chimique appelé glutathion, pris sous forme d’injections ou en pilules, qui sont vendues sur le marchés où par les détaillants en ligne.Il a pour effet secondaire de rendre la peau plus blanche, présenté comme une alternative plus sûre aux crèmes. Les ingrédients qui composent sont notamment le glutathion, les stéroïdes, le plomb et le mercure.
De telles crèmes peuvent être sans danger à des doses spécifiques, pendant un temps limité, mais peuvent se révéler dangereuses, lorsqu’elles sont utilisées ou pendant de longues périodes, selon les médecins. Pourtant les injections de glutathion sont censées traiter les maladies des neurones où oxyder l’organisme, les effets secondaires du produit peuvent empêcher la production des pigments noire de la peau.
Et, c’est conscient de cet effet que des adeptes du blanchissement de la peau se sont rués sur cette nouvelle marchandise coûteuse et radicale. Seulement l’utilisation du glutathion est dangereuse.De plus en plus, au Niger, on observe une ruée vers le blanchiment de peau, un phénomène qui prend de l’ampleur.
Tout comme le port des mèches naturelles dites » cheveux brésiliens » dont le prix frustrent la bourse du citoyen lambda, le blanchiment de la peau à base de glutathion est perçu comme un signe d’appartenance à une certaine classe sociale aisée.
En effet, le prix des produits à base de glutathion sont au-dessus de la bourse de la grande population, vendus entre 25000Fcfa et 100000Fcfa, ou plus.
Par exemple, les sérums de glutathion ou les pommades à base de glutathion ne sont pas à la portée de toutes les bourses.Bien évidemment, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) met en garde contre le blanchiment de la peau car il peut endommager le foie et les reins, provoquer des psychoses, le diabètes, des lésions cérébrales chez les fœtus ainsi que des cancers. Mais, ce message est loin de porter.
Une analyse de Issa Ousman Mht