Le président de la CASAC, réagit par rapport au décès du jeune BONHEUR
«il n’ y a de pire citoyen que celui qui ne réagit pas face à sa situation». Avons-nous le droit de réagir ou pas ? C’est ainsi Mahmoud Ali seid a entamé son allocution.
Il vous conviendrait de savoir qu’il n’y a pas longtemps, précisément le lundi 4 Novembre 2019, une bavure s’est produite sur l’avenue Pascal Yadoumadji. Des militaires qui assurent la protection du président de l’Assemblée ont ouvert le feu sur un jeune qui a malheureusement perdu la vie.
Par cette déclaration, la CASAC condamne cet acte, qui pourrait être évité et qui a malheureusement ôté la vie de notre jeune concitoyen déclare le président (nous sommes outré, débouté, voir même stupéfait par le comportement de certains de nos compatriotes, qui voient dans toute action ou situation, heureuse ou malheureuse, de la récupération. De grâce arrêtons ce comportement irresponsable et irrationnel.) à renchéri Mahmoud.
Pour lui, depuis quelques années, notre pays le Tchad, vit dans une paix et une stabilité. nous sommes sur un îlot de stabilité dans un océan de turbulence. Le Tchad est entouré par plusieurs foyers de tensions, caractéristiques de l’insécurité ambiante au Sahel.
Selon lui, la triste réalité que la CASAC constate régulièrement est que, un bon de politiciens et autres acteurs de la société civile, essayant chaque jour d’offrir l’occasion aux ennemis de notre pays pour que le Tchad se déstabilise. La paix à laquelle nous aspirons est très importante et sa préservation l’est tout autant.
A cet effet, déclare t-il que nous devrions conjuguer nos efforts pour mettre en place une synergie pour conserver cette paix qui règne aujourd’hui dans notre pays. Mais certains vendeurs d’illusion, sous des prétextes aussi fallacieux, versent régulièrement leur venin sur la toile en jetant l’opprobre sur leur propre pays, sur leurs propres compatriotes.
Le président de poursuivre que nous vivons dans un pays de droit, il y a des actes juridiques qui régissent notre pays. Aucun quidam ne pourra passer outre les textes fondamentaux pour s’autoproclamer opposant ou bien s’autoproclamer président d’un parti politique quelconque.
Ces petits partis qui n’ont pour public que la toile.
Parlant des réseaux sociaux, Le président de la CASAC a fait savoir que la toile est parfois une poubelle où toute personne saine ou malsaine viendrait cracher tout ce qui lui passe dans la tête.
Au niveau de la CASAC, nous avons fait ce constat, malgré les diffamations, les calomnies et autres sorties hasardeuses, il n’y a aucune condamnation contre les auteurs de ces actes. Dans aucun pays au monde, ce genre de comportement passe impuni.
Les lois de la République doivent sévir pour ceux et celles qui posent des actes hautement répréhensibles.
La CASAC appelle les acteurs de la société civile et les acteurs de l’espace politique d’être responsables, cohérents et de mettre au-devant les intérêts supérieurs de la Nation. je demande aussi à la jeunesse de changer. Ceux qui regardent le passé et le présent ne peuvent que louper le futur. On n’a pas le droit de louper le futur.
En outre la CASAC se félicite de la mise en œuvre effective de l’état d’urgence dans les trois provinces pour ayant de rétablissement de l’autorité de l’Etat et le ramassage de milliers d’armes de guerres détenues illégalement par la population. La CASAC encourage les forces de défense et de sécurité et leur demande de redoubler d’efforts. La CASAC demande-t-elle aussi, aux populations de ces trois provinces de collaborer avec les forces de défense et de sécurité afin que les armes ne soient qu’à la portée des militaires. Le monopole de la force doit être strictement réservé aux forces de défense et de sécurité conclut-il.