Lutte contre le Chikungunya: La mairie d’Abéché désinfecte la ville
En dépit des mesures prises par les autorités sanitaires afin d’éradiquer le virus du chikungunya, cette maladie continue à faire des victimes.
La stratégie de lutte en vue de freiner la propagation ou d’éradiquer le virus du chikungunya mise sur pied par les autorités sanitaires en partenariat avec le service d’hygiène et assainissement de la voirie urbaine de la ville d’Abéché, vise la prise en charge médicale gratuite des personnes malades du virus de chikungunya, la distribution gratuite des moustiquaires imprégnées à toute la population de la ville afin d’éviter la piqûre des moustiques tigres, vecteurs de la transmission, et l’épandage d’insecticide ou l’opération de pulvérisation.
Sadam Ahmat Idriss chef de la voirie adjoint de la commune d’Abéché, par ailleurs chef d’équipe chargée de la pulvérisation de la ville, a indiqué que le service d’hygiène et assainissement de l’hôpital central provincial a mis à la disposition de la voirie des produits et équipements nécessaires afin d’éliminer les gites larvaires dans les eaux stagnantes, vases, pneus usagés, pots de fleurs, gouttières mal vidées et déchets divers dans tous les quartiers de la ville.
Selon lui, cette campagne de pulvérisation doit couvrir tous les sept arrondissements que compte la ville d’Abéché. Dans le planning conçu, l’opération de pulvérisation commence de 18 heures à 22 heures, en raison de deux jours, dans chaque arrondissement. A la question de savoir, si deux jours seulement pourraient suffire à désinfecter tous les coins et recoins d’un arrondissement, ce dernier affirme que cette méthode a déjà été expérimentée par le passé, donc les deux jours suffisent pour couvrir un arrondissement. Mais comme le ciel se montre aussi généreux en matière de pluie ces dernières années, dans cette contée, des grosses pluies diluvienne qui tombent, tous les soirs, mettent en mal cette campagne de pulvérisation. Ce qui explique que le septième arrondissement n’a pas jusqu’à présent été pulvérisé, déclare le responsable de l’équipe

Mr SadamAhmat Idriss. Néanmoins, l’équipe chargée de ce travail de pulvérisation entend tout de même étendre cette opération dans les agglomérations telles que : les marchés, les mosquées, les églises et les grands établissements d’enseignements publics sans oublier les engins de transport en commun, susceptibles de transporter le moustique, vecteur de la transmission dans d’autres villes, cela après avoir bouclé les tous arrondissements.
Pour rappel, le chikungunya (kourgnalé en arabe local), apparu au début de l’année 2020 (mars-avril) dans la ville d’Abéché, continu à faire de victimes physiques et à semer la psychose collective. cette maladie virale est transmise à l’homme par la piqûre d’un moustique appelé Aedesaegypti ou le Tigre.


TWM Abéché: Fils de l’homme