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Moundou : Déchets et odeurs nauséabondes aux abords de l’Hôpital central et du CEG Adoum Dallah

À Moundou, la gestion des déchets ménagers reste un défi majeur et constitue un véritable problème de santé publique. Dans presque tous les quartiers de la ville, les ordures s’accumulent sans contrôle : elles jonchent les rues, envahissent les ronds-points, les marchés et obstruent les caniveaux.

Cette situation, de plus en plus préoccupante, prend une tournure alarmante notamment à l’arrière de l’Hôpital central et du Lycée Adoum Dallah (premier cycle), où un important dépôt sauvage de déchets expose les populations à de graves risques sanitaires.

Cette décharge non autorisée dégage des odeurs nauséabondes, rendant l’air irrespirable pour les passants, les élèves, les enseignants et les riverains. Parmi les détritus, on retrouve non seulement des restes alimentaires, mais aussi des plastiques et des papiers, posant un risque sérieux pour la santé publique.

Malgré les plaintes répétées, aucune mesure concrète ne semble avoir été prise jusqu’à présent par les autorités communales pour assainir la zone ou mettre en place une gestion efficace des déchets. Cette situation nuit non seulement à l’image de la ville, mais constitue également une menace pour l’environnement et la sécurité sanitaire des populations.

Les responsables municipaux, en collaboration avec les structures sanitaires et éducatives concernées, sont interpellés afin qu’ils trouvent une solution durable pour le ramassage régulier des ordures et mènent des campagnes de sensibilisation à la propreté et au respect de l’environnement.

Mbaigoto Josué

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