Moundou : Dionkeye Hubert demande la grâce présidentielle aux condamnés des événements du 20 Octobre
A travers un point de presse ce 14 juin, le président de l’association Vie et Espoir Dionkeye Hubert, a abordé plusieurs questions qui défraient la chronique ce dernier temps au Sud du Tchad. Notamment la question des condamnés des événements du 20 octobre à Moundou, les exactions perpétrées dans le Sud et la visite du Président de Transition le 8 juin dernier dans la ville.
Pour le président Dionkeye Hubert, les condamnés de Moundou doivent bénéficier le plus rapidement possible de la grâce présidentielle comme ceux de N’Djaména et dans d’autres localités. « Nous estimons pour notre part que ces hommes ne sont pas civilement responsables des faits qui leur sont reprochés, parce qu’ils ont été arrêtés soit chez eux à domicile soit sur leur lieu de travail », déclare le président.
Le Président de l’association Vie et Espoir regrette que le Président de Transition Mahamat Idriss Itno n’ait pas pu profiter de sa visite à Moundou pour gracier les condamnés qui sont pour la plupart cultivateurs pour qu’ils vaquent à leurs activités quotidiennes pendant cette saison pluvieuse.
Abordant la question des exactions au Sud, Dionkeye Hubert, regrette que le PT ne s’intéresse pas aux cas de tuerie dans le Sud du pays notamment : dans les Monts de Lam et dans la Nya Pendé qui n’ont pas été évoqués par le Président de Transition lors de sa rencontre avec les autorités coutumières pendant sa visite.
Pourtant, ces chefs traditionnels sont bien placés pour lui expliquer l’origine même de ces massacres qui ont non seulement endeuillé des familles mais déstabilisé la zone agricole du sud du pays en cette saison de pluie qui s’annonce propice pour les producteurs agricoles, déplore-t-il.
Par la voix de son association Dionkeye Hubert exige du Président de Transition des promesses concrètes pour la réalisation des œuvres sociales à Moundou et non des « promesses fallacieuses après deux visites à l’espace de 14 mois ».
TWM Mbaigoto Josué.