N’Djaména : Le Collectif des agents licenciés de la Mairie continuent de réclamer réhabilitation
Le Collectif des agents suspendus de la Mairie Centrale de la ville de N’Djaména, a tenu un point de presse, ce mardi 21 décembre 2021, dans les locaux de la bourse du travail. Leur communication est axée sur la situation de 139 agents non réhabilités parmi les 257 précédemment licenciés.
Le Collectif dénonce une fois de plus le traitement « injuste, inhumain et antisocial » que ses membres sont victimes depuis bientôt 3 ans et demande l’intervention du Président du Conseil Militaire de Transition, le Général Mahamat Idriss Deby Itno, pour qu’ils puissent entrer dans leurs droits.
Il s’insurge également contre le « recrutement de 270 nouveaux agents » parmi lesquels des agents de la police municipale et des sapeurs pompiers à la commune de la ville de N’Djaména par les responsables pendant que leur affaire est en délibérée à la cour suprême.
Le représentant dudit collectif des 257 rappelle qu’ils ont travaillé plus de 2 années sans faire l’objet d’une moindre réprimande, avec abnégation et dévouement, à la satisfaction totale de leurs supérieurs hiérarchiques.
« Contre toute attente et étant dans nos lieux de travail comme à l’accoutumée, une note nous a été envoyée portant la cessation de nos activités au sein de la Mairie pour simple motif qu’on est recruté hors budget », dénonce-t-il.
Par ailleurs, le Collectif précise que parmi les « 270 nouveaux agents recrutés », il y’a seulement 4 agents sur les 139 ex-agents non réhabilités pendant que plus de 40 policiers municipaux et des sapeurs-pompiers bien formés font partie des agents suspendus.
Aussi, le Collectif demande une fois de plus au Maire de les réhabiliter conformément à la décision du premier juge qui produit ses effets juridiques, en attendant l’arrêt final de la Cour Suprême.
TWM – Adam Ramadane IBRAHIM