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N’Djamena, un afflux des moustiques inexpliqué

#TWM #Tchad #Ndjamena #Assainissement
N’Djamena la vitrine de l’Afrique centrale sert de refuge aux moustiques !

Les moustiques empêchent les habitants de vaquer aisément à leurs occupations à partir de 18 heures dans presque tous les quartiers de la capitale tchadienne.

De Mousrsal, Chagoua, Gassi, Walia, Farcha en passant par klemat et Ndjary le constat est le même.
Les carrefours sont vidés à cette heure, les restaurants peu animés, le retour des moustiques dans une période non pluvieuse est tout de même atypique.

Dans les habitudes, la période pluvieuse est suivie de l’arrivée des moustiques, car l’eau abondante, faciliterait la multiplication de ces dernières.

Pour certains habitants interrogés, la présence de ces moustiques est la cause du paludisme récurant que subit la population N’Djamenoise. Et que la responsabilité est partagée entre les habitants et les responsables des communes.

Les saletés sont posées de partout, les collectes des déchets par les agents est un vrais casse-tête de la mairie et il se pose un problème sérieux des poubelles adaptées, comme l’a recommandée la mairie, soulignent ces habitants.

Le fameux projet qui a fait sont temps et a laissé une empreinte dans les esprits des citadins « Ndjamena Nadif », entre temps, faisait la navette entre les différent points de la capitale et le porte-à-porte. Aujourd’hui il ne fonctionne pas du tout ou travail peu, faute des moyens humains, logistiques et financiers.

Pour rappel, à l’instar des autres communes de la capitale, la commune du premier arrondissement a distribué des poubelles pour certains foyers, mais le nombre est très insuffisant, vue l’importance de la demande.

Ce qui a conduit un citoyen qui préfère rester dans l’anonymat, à dénoncer une distribution ciblée, dans laquelle, les bénéficiaires sont les proches ou amis des responsables de la commune. Un autre, dit craindre que ces poubelles destinées aux habitants, prennes le chemin du marché pour vente, car, souligne-t-il avoir vu quelques exemplaires sur les marchés de la place.

La question de la bonne gestion revient sur toutes les lèvres. Récemment la mairie centrale a licencié certains agents cause d’incapacité à supporter leur budget, tant dis que les autorités avaient pris toutes les dispositions nécessaires avant l’engagement.

Il faut poser la question de savoir, où est passé l’argent consacré à ces agents ? Certainement dans la poche des «habitués » du détournement des biens publics.

Cependant, les pays qui ont connu un développement socio-économique, sanitaire et urbain dont ils font l’objet d’illustration aujourd’hui, avaient fait un travail acharné sur l’hygiène et l’assainissement. N’djamena aussi pourrait l’être, si une volonté politique qui vise le développement des centre urbains est mise en exergue.

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