Santé Animale : Le Tchad célébre la journée mondiale de lutte contre les zoonoses
À l’instar des autres pays du monde, le Tchad a célébré le samedi 6 juillet 2024, la journée mondiale de lutte contre les zoonoses. À la veille de cette célébration, le Ministre de l’Élevage et des Productions Animales, Pr Abderahim Awat Atteib, a fait une déclaration relative à cette maladie qui se transmet de l’animal à l’homme et vice versa, et qui peut se propager par contact direct, par voie vectorielle ou par voie alimentaire.
Commémorée le 6 juillet de chaque année pour célébrer la première vaccination contre une maladie zoonotique, l’édition 2024 est placée sous le thème « Une seule Santé face à l’émergence des zoonoses », par le ministère de l’Élevage et des Productions Animales.
Dans sa déclaration, le ministre de l’Élevage et des Productions Animales, Pr Abderahim Awat Atteib, a souligné que son département, à travers le Réseau d’Épidémiosurveillance des maladies animales au Tchad (REPIMAT), surveille sept maladies zoonotiques. Il s’agit de : la rage, l’influenza aviaire hautement pathogène, la fièvre charbonneuse, la fièvre de la vallée du Rift, la dracunculose (ver de Guinée) et la trypanosomose.
Le ministre a ajouté que la surveillance épidémiologique dans le cadre d' »Une seule Santé » permet aux professionnels de la santé publique de mettre en œuvre des mesures efficaces de lutte et de limiter ainsi l’extension de ces maladies en cas de détection d’un foyer.
De plus, Pr Abderahim Awat Atteib a souligné que le thème de cette année met en évidence les aspects importants de la lutte contre ces maladies communes dans un écosystème en pleine interaction, mais aussi permet de poursuivre la sensibilisation du grand public.
Ainsi, le ministre appelle à une synergie d’action pour réduire les risques de contamination de la population par les zoonoses et au contrôle et à l’éradication de ces maladies.
Notons que, selon l’Organisation mondiale de la santé animale (OMSA), environ 60% des maladies infectieuses humaines sont zoonotiques et 75% des infections humaines émergentes sont d’origine animale.