fbpx

Santé: Le Tchad célèbre la journée africaine de la médecine traditionnelle

LE MINISTRE DE LA SANTÉ PUBLIQUE, LE PROFESSEUR MAHAMOUD YOUSSOUF KHAYAL A FAIT UNE DÉCLARATION CE VENDREDI 30 AOÛT 2019. DÉCLARATION RELATIVE A LA JOURNÉE AFRICAINE DE LA MÉDECINE TRADITIONNELLE].

Le Tchad à l’instar des autres pays membres de la Région Africaine de l’organisation mondiale de la santé (OMS/AFRO) commémore la 17 eme journée africaine de la médecine traditionnelle le 31 août 2019.

Le thème retenu pour l’édition de cette année est : << intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement pour les étudiants en sciences de la santé des universités dans la région africaine>>

La médecine traditionnelle occupe de plus en plus une place importante dans notre vie quotidienne. Selon le l’organisation mondiale de la santé , 80% de la population africaine utilise la médecine traditionnelle pour répondre a ses besoins de santé.

Le Ministre de la santé, le professeur MAHAMOUD YOUSSOUF KHAYAL a rappelé qu’en plus de la résolution AFR/RC 50/9 de l’organisation mondiale de la santé a laquelle le Tchad a adhéré et qui fait de la médecine traditionnelle une stratégie des soins de santé primaires , notre pays a ratifié plusieurs accords et affiche clairement son engagement lors des sommets des Chefs d’État Africains en faveur de la médecine traditionnelle.

Pour lui cette journée offre l’occasion de saluer les progrès considérables accomplis au cours des 20 dernières années dans le domaine de la médecine traditionnelle dans toute l’Afrique et plus particulièrement au Tchad. Il a cité entre autres :

  • 40 État membres de la Région Afro , dont le Tchad mettent en oeuvre des politiques en matière de la médecine traditionnelle , notamment l’intégration de cette médecine dans les programmes de formation en sciences de la santé. Il s’agit d’une augmentation remarquable par rapport aux huit pays enregistrés en 2000.
  • l’État tchadien dispose actuellement d’une politique nationale sur la médecine traditionnelle adoptée en conseil des ministres en date du 02 mars 2018. Dans cette politique, une place importante a été réservée a la recherche ,à l’éducation et à la formation.

Le Ministre de la Santé Publique a félicité les institutions académiques de la sous région , qui proposent des cours de médecine traditionnelle aux étudiants en médecine et en pharmacie. Il a cité le cas de la faculté des sciences de la santé humaine de l’Université de N’Djaména qui, depuis la création du département des sciences Biomédicales et pharmacie par l’engagement personnel de Son Excellence IDRISS DEBY ITNO , Président de la République, Chef de l’État, Chef du Gouvernement, dispose des modules relatifs a :

La médecine traditionnelle, La pharmacognosie, La pharmacologie des substance naturelle, Et la phytopharmacie .

Le professeur le ministre de la santé publique MAHAMOUD YOUSSOUF KHAYAL a relevé que malgré ces efforts, les institutions académiques africaines évoque parfois les difficultés qu’elles rencontrent pour intégrer la médecine traditionnelle. Ces difficultés sont : un corpus de données limité , la saturation des programmes d’études et , dans certains cas , les problèmes d’harmonisation entre les savoirs indigènes et les approches biomédicales.

Le Ministre a lancé un vibrant appel aux institutions universitaires , aux instituts de recherche et au secteur prives, a renforcer leur collaboration en vue d’une synergie d’action pour l’intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes de formation des professionnels de la santé, des étudiants et des chercheurs. Il a enfin invité l’OMS à soutenir ces efforts en dotant toutes ces institutions en bibliothèques conséquentes.

source: Page Facebook Ministère de la Santé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *