Situation des Prisonniers du FACT: Le groupe armé appelle les autorités à la Responsabilité
COMMUNIQUE DE PRESSE
N°0027/B.E/2021
Bureau de la Coordination Politique Chargée de la Communication du FACT
Le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad porte à la connaissance de la communauté nationale et internationale que quatre de ses prisonniers de guerre ont été froidement exécutés dans leur cellule par leurs geôliers. Ces crimes dont sont victimes nos camarades prisonniers de guerre en ce jour de 1er décembre 2021, viennent confirmer encore une fois de plus ce que tout le monde sait, à savoir l’absence totale du respect, par le Tchad, des Conventions internationales, notamment la 3ème Convention de Genève du 12 août 1949, relative au traitement des prisonniers de guerre.
Nous dénonçons et condamnons ces crimes de guerre et demandons solennellement à la junte au pouvoir le respect strict des Conventions internationales qui lient notre pays en tant que partie-adhérente.
Au moment où le peuple tchadien accepte et réclame à l’unisson le règlement politique, par un dialogue inclusif, de la crise que traverse notre pays, nous ne comprenons pas ces actes qui doivent être proscrits : le Tchad qui ne cesse de se réclamer « État de droit » ne peut se mettre au-dessus des Lois et Conventions internationales auxquelles il est partie prenante en se dérobant ainsi de ses obligations, en matière notamment de respect du caractère sacré de la vie humaine.
Le FACT interpelle et demande aux organisations internationales, garantes du processus de dialogue inclusif au Tchad de condamner ces exécutions, tortures, et autres mauvais traitements dégradants et inhumains que subissent ses combattants faits prisonniers au front de guerre en avril dernier.
Nous lançons un appel pressant à la communauté internationale et aux parrains de la junte au pouvoir au Tchad à exiger le strict respect de la 3ème Convention de Genève du 12 août 1949 relative au traitement des prisonniers de guerre.
Est-il nécessaire de rappeler à la junte au pouvoir que la santé et la sécurité de nos camarades prisonniers de guerre relèvent de sa responsabilité. La violation des droits de nos camarades prisonniers de guerre est en totale contradiction des démarches inhérentes au processus du dialogue inclusif tant attendu par les filles et fils du Tchad.
Le FACT reste déterminé à trouver une issue favorable pour résoudre la crise Tchadienne, afin que chaque Tchadienne et Tchadien soit établi dans ses droits fondamentaux, ses libertés et au respect de sa dignité et de sa vie.
Fait le 02 décembre 2021
Kingabé Ogouzeïmi de Tapol Coordinateur politique chargé de la communication.