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Société : À N’Djaména, le bracelet de cheville, entre héritage culturel et tendance moderne

À N’Djaména, de plus en plus de jeunes femmes arborent fièrement un bracelet à la cheville. Au-delà d’un simple accessoire, le bracelet à la cheville est devenu un symbole fort, mêlant héritage culturel, modernité et expression personnelle.

Fatimé, étudiante en communication, explique : « Chez nous, le bracelet à la cheville est aussi un signe de féminité. Ma mère en portait déjà, mais aujourd’hui, on le porte pour affirmer notre style. »

Dans certaines communautés locales, le port de ce bijou a longtemps été lié à des rituels culturels ou à des étapes de la vie, comme le mariage ou le passage à l’âge adulte. Aujourd’hui, il s’inscrit davantage dans une démarche personnelle. « Moi, je le porte juste pour la beauté. C’est devenu tendance à N’Djaména, surtout avec les robes et les sandales ouvertes », confie Leïla, vendeuse au marché Dembé.

Si pour beaucoup il s’agit d’un choix esthétique, d’autres y voient un symbole de liberté et de modernité. « Ce bracelet, c’est mon signe d’indépendance. Il n’y a plus de règles. Chacun le porte comme il veut : à gauche ou à droite, argenté ou coloré », lance Edith, passionnée de mode urbaine.

À N’Djaména, entre héritage culturel et tendances actuelles, le bracelet à la cheville s’affirme comme un bijou chargé de symboles et d’histoires.

Chaïbo Issa Chaïbo

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