Société : Des femmes échanges sur les thématiques de la cohésion sociale et les VBG à N’Djaména
Dans le cadre des activités des 16 jours d’activisme, la Maison nationale de la femme en collaboration avec l’ONG ADRAH a organisé une conférence débat, ce vendredi 02 décembre 2022 dans l’enceinte de la maison.
Cette journée d’échanges vise à partager les idées avec les femmes sur le thème de cette conférence débat qui est ‘’la cohésion sociale et les violences basées sur le genre ».
Le panel est composé de la Présidente du Conseil d’Administration de la maison nationale de la femme Madame Achta Saleh Damane, du Responsable de centre d’écoute de la maison nationale de la femme Nissouabé HINKA et de Directeur Général de l’ONG ADRAH Nangtour ISRAEL.
La première paneliste, la Présidente du Conseil d’Administration de la maison nationale de la femme, Achta Saleh Damane a tout d’abord définie aux participants le thème retenu de cette rencontre. « La cohésion sociale est une relation qui existe entre les différents membres de la société et ceux qui vivent dans l’harmonie. Pour le bien être d’une notion ou d’une société il faut le vivre ensemble pour un développement du pays ».
Achta Saleh Damane a expliqué aussi les problèmes qui entravent la cohésion sociale ces dernières années au Tchad sont entre autres les conflits agriculteurs, l’insécurité, les terroristes, la mal gouvernance politique, la corruption et bien d’autres.
Le deuxième paneliste Nissouabé Hinka a rappelé les différentes formes des violences basées sur le genre que sont notamment, les violences physiques, les physiques sexuelles, les violences psychologiques, le mariage précoce, les viols.
« La maison nationale de la femme a un centre d’écoute qui prendra en charge toutes les VBG. Il suffit juste de dénoncer un cas des VBG et c’est le rôle de la maison nationale de la femme de lutter contre toutes les formes des violences faite à l’égard des femmes », a déclaré Nissouabé Hinka.
Pour sa part, le Directeur Général de l’ONG ADRAH Nangtour ISRAEL a laissé entendre que, la question de cohésion sociale ne concerne pas seulement l’Etat ou le gouvernement mais elle concerne toutes les organisations au Tchad notamment les ONG, les associations, les institutions et bien d’autres. Donc, il faut « qu’on travaille ensemble pour régler les problèmes du vivre-ensemble », a-t-il conclu.
Mahamat Moussa Ahmadou