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Tchad : chacun anobli son proche pour qu’il soit ministre

Depuis la démission du Gouvernement de Pahimi Padacké Albert suite à la dissolution du Conseil Militaire de Transition et la reconduction de la transition pour une durée de 24 mois, les tchadiens à travers les réseaux sociaux (Facebook et Twitter) cherchent coûte que coûte à voir les leurs à la tête de tel Ministre ou tel autre.

À cet effet, chacun cherche à embellir l’image de son proche, le faisant passer pour le plus saint, honnête et instruit que tous les autres Tchadiens.
Cette campagne est suivie pour la plupart du temps par le dénigrement des autres, jugés à tort et à travers, comme l’adversaire de leur super parent, frère, ami ou proche.

Un tel est la personne idéale pour diriger tel Ministère, une telle a toutes les qualités pour occuper la tête de tel Ministère ou un tel autre est l’homme qu’il faut pour conduire un tel Ministère.

Voilà le folklore qui inonde le réseau bleu depuis la démission de l’ancien Gouvernement. Et ce sont pour la plupart des jeunes qui jouent à ce jeu d’un autre âge, ridiculisant et honteux en ce 21ème siècle.

Ce constat amère qui est l’une des critiques faite par beaucoup de participants du dernier Dialogue National Inclusif et Souverain s’est malheureusement accentué.

Quelques posts sur les réseaux sociaux

Un communautarisme ou régionalisme voir parfois ethnocentrisme qui prend de l’ampleur et montre à quel point un changement de mentalité s’impose. Nous constatons ces derniers temps que le communautarisme se développe à une échelle où personne ne pense au développement du pays mais plutôt à ses intérêts personnels.

Une jeunesse en perte de contrôle qui, normalement, doit être le moteur de développement du Tchad est en train de faire la promotion d’un idéal régressive, un handicap pour l’épanouissement du pays.

Les Tchadiens, plus particulièrement les jeunes, doivent prendre conscience de la situation dans laquelle se trouve le pays car, le Tchad est quasiment relégué au dernier rang sur tous les plans.

Pour cela, la jeunesse doit mobiliser ses énergies pour impulser une nouvelle dynamique afin de changer l’image de ce pays tant dans la sous-région, en Afrique en général et partant dans le monde.

Adam Ramadane Ibrahim

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