Tchad : Clôture de la campagne digitale contre les messages de haine sur les medias sociaux
L’institut International pour la Démocratie et l’Assistance Electorale (IDEA) a organisé, ce 15 septembre 2023, la cérémonie de clôture de la campagne digitale contre les messages de haine et les rumeurs sur les medias sociaux, lancée le 12 avril dernier.
Au cours de cette cérémonie, dix meilleurs jeunes sur 60 qui ont participé au concours sur la lutte contre des messages de haine et les rumeurs sur les medias sociaux ont été primés. Ces jeunes sont pour la plupart des journalistes, les blogueurs et influenceurs.
Le Chef du Programme IDEA, Abdoulwahab Bah s’est dit très satisfait de cette campagne digitale. « Nous sommes là dans un domaine sensible, un domaine pointu, un domaine important et de voir aujourd’hui des jeunes Tchadiens qui maitrisent cet outil et sont parvenus à faire un travail professionnel, indépendant et qui n’est pas un travail facile », a souligné Abdoulwahab Bah.
Pour lui, beaucoup des jeunes utilisent les réseaux sociaux ne savent pas les avantages et les inconvénients de cet outil. « Aujourd’hui, certains ont participé à l’apaisement à travers cette campagne et de contribuer à véhiculer les messages de paix, de réconciliation est une bonne chose. Et Ces résultats sont très encourageants », se réjoui t-il.
Clôturant cette campagne, le Ministre de la Réconciliation Nationale et de Cohésion Sociale, Abderamane Koulammallah a salué cette initiative d’IDEA, qui vise à inciter et sensibiliser les jeunes Tchadiens dans la lutte contre les messages de haine sur les réseaux sociaux. « Les réseaux sociaux sont devenus un danger sur l’unité nationale et pour la cohésion sociale aujourd’hui. Et nous sommes tous interpellés dans le cadre de la cohésion sociale de notre pays », a-t-il rappelé.
Abdramane Koulammallah a par ailleurs invité tous les jeunes de cultiver l’esprit de la paix, de l’unité nationale à travers les réseaux sociaux. » Sans la paix, sans la cohésion sociale on ne peut pas construire le Tchad », conclut-il.
Mahamat Moussa Ahmadou