Tchad: Dialogue repoussé, retour des anciens, influence du MPS, le PCMT va-t-il céder sa place
Depuis son accession à la magistrature suprême du pays pour conduire la transition, beaucoup de tchadiens étaient et restent sceptiques sur le fait de l’organisation des élections pour assurer une transition démocratique.
La charte de transition était critiquée par plusieurs tchadiens « Cela consacre la transmission dynamique du pouvoir. La charte de transition elle-même comporte déjà beaucoup de problèmes». A déclaré Succès Masra, le président du parti Les Transformateurs lors du Débat Africain d’Alain Foka tenu à N’Djamena la capitale tchadienne.
Les activistes à l’instar d’Abel Maïna et Makaïla Nguebla n’étaient pas du reste même s’ils semblent changer de camp et de vision aujourd’hui.
La question des nominations de ceux de la diaspora qui reviennent pour le dialogue à des postes de responsabilité, suscitent beaucoup aussi de interrogations, le CMT cherche à les impliquer dans la gestion du pays ou bien tente de les corrompre avant le dialogue?
Au-delà de la nomination à des postes de responsabilité, le PCMT surprend toujours, le tchadien avec ses multiples sortie séductrices avec des promesses à effet immédiat. La plus ressente est celle faite à la jeunesse dans le cadre de la réduction du prix de l’internet au Tchad. Chose faite même si elle n’est pas encore effective.
Le Dialogue National Inclusif qui était prévu pour février est repoussé pour le 10 mai, une chose qui a semé le doute entre les tchadiens en ce qui concerne son départ du pouvoir après les élections.
Quoi que l’on dise, l’Afrique se souvient encore de certains dirigeants africains qui ont promis juste d’organiser les élections et partir mais qui ne sont jamais partis même un siècle après.
Une page d’histoire est ouverte, longue ou courte, ceux qui vivront auront la chance de juger et de raconter aux futurs générations.
Ahmat Adoum Mousssa