Tchad : Disparitions de parties génitales, panique et lynchages en pleine rue, les autorités interpellées
Depuis quelques jours, une rumeur étrange voire un phénomène inquiétant, secoue plusieurs villes du pays, où des individus affirment que leurs parties génitales auraient disparu après un simple contact avec un inconnu. Cette rumeur, qui se propage rapidement dans les quartiers et sur les réseaux sociaux, crée une véritable psychose au sein de la population.
À N’Djamena, Moundou, Sarh, Mongo et dans d’autres localités, plusieurs cas d’agressions violentes ont été enregistrés. Des personnes, souvent accusées sans preuve, ont été frappées en pleine rue par des foules en colère, souvent en présence d’hommes en treillis. D’autres ont échappé de justesse à la mort grâce à l’intervention des forces de l’ordre.
Dans certains quartiers, la tension est telle que des habitants évitent désormais de saluer des inconnus ou de se rendre dans les lieux publics. La peur d’être accusé pousse même certains à rester enfermés chez eux.
Cette situation devient alarmante. Il est urgent que les autorités compétentes, notamment le Ministre de la Sécurité Publique, le Directeur Général de la Police Nationale et le Directeur Général de la Gendarmerie Nationale, prennent la parole pour calmer les esprits, sécuriser les populations et mettre fin aux violences.
Cette psychose n’est pas une première dans l’histoire du pays. Dans le passé, une telle rumeur avait occupé le devant de la scène, menant à des lynchages publics. À l’époque, le Ministre de la Sécurité Publique, Ahmat Mahamat Bachir, avait mis en garde la population contre cette psychose et ordonné aux forces de l’ordre d’arrêter toute personne se déclarant victime de la perte de ses parties génitales, ce qui avait conduit à une accalmie totale en quelques jours.
« Aucune preuve concrète ne confirme l’existence de ces cas de disparition d’organes. Tout semble indiquer qu’il s’agit d’une rumeur sans fondement, mais qui a déjà causé des blessures graves et semé la panique », témoigne un observateur.
Pour ce faire, des messages clairs et une campagne de sensibilisation sont nécessaires pour éviter que cette psychose ne prenne une tournure encore plus dramatique. Le silence ou l’inaction ne feront qu’aggraver la situation.
Les populations sont également appelées au calme, à la vigilance et au respect de la loi. Personne ne doit se faire justice soi-même.
La Rédaction