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Tchad Indépendance : Rébellion, insurrection, voici les 04 événements clés

Pays souverain depuis le 11 août 1960, l’accession à l’indépendance était  sous la présidence de François Tombalbaye, résulte d’un long processus de décolonisation dont les premiers jalons ont été posés à la conférence de Brazzaville en 1944.

Depuis son accession à l’indépendance, le pays a connu un nombre important de guerres successives parmi lesquelles les coups d’État, les incursions rebelles, terrorisme, les guerres civiles, les conflits intercommunautaires et interconfessionnelles etc.

✓ Création du Frolinat en 1966

L’emprisonnement des quelques membres du Gouvernement suite au désaccord, déclenchait une émeute à Fort-Lamy actuelle N’Djaména et est violemment réprimée par les autorités en place, dès septembre 1963.

Aussi, la relève administrative, en janvier 1965, avec affectation vers la zone du Nord et l’Est des fonctionnaires et des militaires, majoritairement originaires du Sud, dont quelques maladresses entraînaient l’hostilité de la population. Avec comme conséquence des incidents éclatent en 1965 et 1966 à Mangalmé, dans le Guera, au centre Est du pays.

C’est à lors dès le 22 juin 1966, Ibrahim Abatcha créait depuis le Soudan le Front de Libération Nationale du Tchad (Frolinat), un mouvement armé qui lutte contre le régime « sudiste » accusé de discriminer les populations de l’Est, du Centre et du Nord.

✓ La guerre civile de 1979

Il y a 42 ans, le Tchad basculait dans une guerre civile. Ce conflit a profondément divisé les tchadiens nord, musulmans et du sud chrétiens.

Tout est parti du Lycée Félix Éboué, le 12 Février 1979, lorsqu’un groupe d’élèves issus du nord a fait irruption dans une salle de classe pour demander au professeur d’arrêter les cours afin de leur permettre de faire passer un communiqué du CCFAN, le Conseil de Commandement des Forces Armées du Nord dirigé par Hisseine Habré, premier ministre du Général Félix Malloum, président de la République à l’époque.

Quelques élèves se sont opposés, une bagarre a éclaté entre les deux camps. Des gendarmes en faction non loin du lieu ont alors intervenus pour ramener le calme.

Ces derniers ont été pris à partie par des soldats du CCFAN. Des tirs se sont ensuite intensifiés dans plusieurs endroits de la capitale.

Divisé entre plusieurs tendances politico-militaires, le Tchad est donc entré dans une spirale de violence qui a duré presque trois ans jusqu’à la prise du pouvoir par Hisseine Habré en juin 1982.

Depuis lors, la cohabitation entre les Tchadiens est devenu chose difficile.

✓ 1982 : L’arrivée au pouvoir d’Hissène Habré

Le chef des Forces Armées du Nord (FAN), Hisseine Habré, renverse le président Goukouni Weddeye, nous étions le 7 juin 1982.

Il supprime, dès la prise du pouvoir, le poste de Premier ministre et exécute plusieurs opposants politiques.

Hisseine Habré transformera, peu après, les FAN en armée régulière (FANT), puis mettra en place une police politique, la Direction de la Documentation et de la Sécurité (DDS) qui sera responsable de milliers d’enlèvements et d’assassinats politiques. C’est à lors sous son règne que le mois septembre « Septembre Noir » avait eu lieu.

Le 11 avril 2021, un groupe rebelle, le Front pour l’Alternance et la Concorde au Tchad (FACT), lance une offensive depuis la Libye contre le pouvoir en place dirigé par le Président Idriss Deby Itno. Et, le 19 du même mois, l’armée affirme avoir tué plus de 300 rebelles.

✓ 2021 : La mort d’Idriss Déby 

Le 20 avril, le porte-parole de l’armée annonce à la télévision nationale que le président Déby est décédé des suites de blessures reçues alors qu’il commandait l’Armée Nationale Tchadienne (ANT) dans des combats contre les rebelles dans le nord.

Toumaï Web Médias/Adam Ramadane

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