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Tchad : La lutte contre les VBG au centre d’une émission organisée par l’UNFPA

Dans le cadre des « 16 jours d’activisme contre les Violences Basées sur le Genre (VBG) », Le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) et ses partenaires, ont organisé une émission débat audiovisuelle, ce 9 décembre 2022, au siège de l’ONAMA. Une émission placée sous le thème « élimination des violences faites aux femmes et aux filles pour la refondation du Tchad ».

L’objectif à travers la production et réalisation de cette émission est de débattre sur la question des violences basées sur genre au Tchad, les actions menées et l’impact sur le terrain.

En effet, l’émission a été animée par Adam Ismaël Abdramane avec comme invités : Wambel Assoucia Ngueli, 3ème procureur substitut de N’Djaména, Mme Nadjikouma Augustine, officier principale de la police, Cheikh Abdeldayim Abdoulaye Ousmane, Vice président du Conseil supérieur des affaires islamique, et Ndibé Stive, médecin gynécologue au Centre Hospitalo-universitaire Bon Samaritain.

Au cours de ces échanges, Wambel Assoucia Ngueli, 3ème procureur substitut de N’Djaména est interpellé sur la question de l’état des lieux et l’applicabilité des textes interdisant les violences faites aux femmes et aux filles. Pour lui, le gouvernement a fait des efforts louable en vue de protéger les femmes tchadiennes. Il a profité de l’occasion pour lancer un appel à toutes les femmes et filles victimes de violence à saisir la justice, nulle n’est au dessus de la loi affirme t-il.

Pour sa part, l’officier principale de la police, Mme Nadjikouma Augustine a tenu à souligner les difficultés rencontrées sur terrain par les agents de la police dans leur lutte contre les violences basées sur le genre et déplore le manque d’application de certains textes et lois au sujet du genre. « Arretez de régler les problèmes basés sur les violences faites aux femmes à l’amiable », interpelle t-elle.

Cepandant, Cheikh Abdel-daim Mahamat , vice président du Conseil islamique, a souligné que l’islam accorde aux femmes l’honneur et rappelle que la religion islamique interdit formellement les violences faites aux femmes. « Les parents doivent éduqués, préparés leurs enfants avant de les envoyer au foyer car l’islam le recommande », laisse entendre Cheikh Abdel-daim Mahamat.

De son côté, le médecin gynécologue, Ndibé Stive souligne que le Centre Hospitalo-universitaire Bon Samaritain reçoit au quotidien des patientes victimes des violences basées sur le genre dont certains cas très graves.

Désormais, un numéro vert est mis au service de la population par la police nationale. « Toutes personnes victimes de violences basées sur le genre peut appeler gratuitement le numéro 116 », conclu Mme Nadjikouma Augustine, officier principale de la police.

TWM/Haroun Brahim Haroun

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