Tchad : Les leaders religieux et traditionnels s’approprient le Code de l’enfant
La Ministre d’État, ministre de la Femme et de la Protection de la petite enfance, Mme Amina Priscille Longoh, a présidé ce 9 septembre la cérémonie d’ouverture de l’atelier d’appropriation du Code de l’enfant au profit des leaders d’opinion à l’hôpital de l’Amitié. À cette occasion, elle avait à ses côtés le ministre d’État, ministre de la Justice, Garde des Sceaux et des Droits humains, ainsi que le représentant pays de l’UNICEF.
Le Code de l’enfant, en tant que cadre juridique, constitue un maillon essentiel pour le renforcement du système de protection de l’enfant au Tchad. Il se définit comme une approche globale et durable de prévention et de résolution des questions liées à la protection de l’enfant. Cette approche comprend l’ensemble des lois, politiques, règlements et services dans les secteurs de l’éducation, de la santé, de la sécurité, de la justice et bien d’autres.
Pour le représentant pays intérimaire de l’UNICEF, Dr Marcel Ouattara, la construction d’un système de protection de l’enfant nécessite la synergie de plusieurs acteurs et repose sur une véritable intersectorialité.
La Ministre d’État, Mme Amina Priscille Longoh, a souligné dans son allocution l’importance de faire passer le Code de l’enfant par plusieurs étapes, en le soumettant à l’évaluation et à l’approbation de divers acteurs clés de la nation, notamment les leaders religieux et traditionnels. Elle a également invité les parties prenantes à parcourir les documents et à apporter leurs observations ainsi que leurs suggestions pour l’amélioration et la validation du Code de l’enfant.
Notons que le Code de l’enfant a pour but de garantir à chaque enfant le droit de vivre sans violence, abus, exploitation ou négligence, que ce soit dans des contextes de développement, de crise humanitaire ou de paix.