Tchad : Ouverture de la deuxième session ordinaire du Conseil National de Transition
Le 1er Vice-président du Conseil National de Transition, Ali Kolotou Tchaimi, a présidé ce lundi 2 septembre 2024, au Palais de la Démocratie, la cérémonie officielle d’ouverture de la deuxième session ordinaire au titre de l’année 2024.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence du représentant du Premier Ministre, le Ministre d’État, ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Abderahim Hamid Bremé, ainsi que des membres du gouvernement et des présidents des grandes institutions de la République.
Cette séance avait à l’ordre du jour des discussions sur les lois dites générales, à savoir tous les textes qui contribuent à renforcer l’architecture du droit positif national.
Dans son discours d’ouverture, le 1er Vice-président du CNT, Ali Kolotou Tchaimi, a tout d’abord exprimé sa compassion aux victimes des inondations. « Le CNT suit avec inquiétude l’évolution de ces inondations, partage les souffrances des populations touchées, exprime sa compassion aux familles endeuillées, tout en souhaitant un prompt rétablissement aux blessés », a-t-il déclaré.
Il a également rappelé que le CNT, se fondant sur le programme politique du président de la République, articulé autour de 12 chantiers et plus de 100 actions, exhorte le gouvernement à concevoir et élaborer une politique budgétaire réaliste, fondée essentiellement sur les possibilités internes et tenant compte des contraintes et atouts du pays.
Concernant les élections couplées du 29 décembre 2024, Ali Kolotou Tchaimi a souligné que les états-majors des partis politiques, qui jouent un rôle de premier plan dans les systèmes politiques et électoraux démocratiques, s’emploient déjà à la préparation et à la désignation de leurs potentiels candidats à ces différents scrutins.
« Le CNT encourage vivement tous les conseillers nationaux à s’impliquer pleinement et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour la réussite des opérations de vote, afin que le prochain parlement reflète parfaitement la représentation nationale du peuple de l’intérieur et de l’étranger », a-t-il déclaré.
Pendant quatre mois, les parlementaires vont se pencher sur plusieurs projets de loi soumis par le gouvernement et exercer leur droit de contrôle de l’action gouvernementale à travers des interpellations.
Mahamat Moussa Ahmadou