Tchad-Soudan : Vers une amélioration des secteurs de transports entre les deux pays
A l’invitation de Ministre des Transports du Soudan, la Ministre des Transports Terrestres et de Sécurité Routière, Mme Fatimé Goukouni Weddey, à la tête d’une forte délégation, a effectué une visite de travail du 15 au 21 février 2023, à Khartoum au Soudan.
Pendant son séjour au Soudan, la délégation a eu plusieurs séances de travail au cour de laquelle des questions d’intérêts communs en matière de transports terrestres, ont été évoquées.
Cette visite de travail, s’inscrit dans la suite logique de la rencontre des Chefs d’Etat du Tchad et du Soudan, tenue le 29 janvier à N’Djaména.
Au cours des rencontres, les deux parties se sont entretenues largement sur les questions d’intérêts commun en matière des transports terrestres, qui se résument autour de trois points ci-après :
Transport-transit ; Projet ferroviaire Tchad-Soudan ; Les questions portuaires.
Au cours de son séjour, la délégation tchadienne a eu plusieurs séances de travail au Port-Soudan et Khartoum avec le ministre en charge des Transports, les autorités portuaires, l’administration douanière et les autorités ferroviaires.
A tous les niveaux, la délégation tchadienne a porté à la connaissance de la partie soudanaise, les préoccupations qui affectent négativement la fluidité des échanges entre les deux pays:
- Les tracasseries routières ;
- Les cautions inadaptées aux marchandises ;
- Le retard dans les procédures d’enlèvement des marchandises en transit ;
- Les espaces portuaires concédés ;
- Les pratiques anormales et les paiements illicites.
En réponse, les autorités soudanaises ont pris l’engagement de donner une suite satisfaisante à tous ces griefs dans les meilleurs délais, note le communiqué.
En outre, les deux parties ont convenu de réactiver la commission technique mixte Tchad-Soudan chargée de suivi des accords.
Enfin, les parties ont convenu de la nécessité d’amender l’Accord en matière des transports terrestres signé en 2010. A cet effet, après avoir pris connaissance, les parties ont décidé d’échanger par la voie diplomatique pour réactualiser ledit Accord et parvenir à sa signature.