TECH: Mahamat Issa Abakar, le Tchadien qui fabrique de drone
Mahamat Issa Abakar, un Tchadien en 5ème année d’ingénierie civile, est porteur d’un projet de start-up dénommé Drone-Tech et dont l’objectif porte sur la fabrication de drones commis à des tâches relatives, notamment, aux bâtiments et travaux publics, à l’agriculture et à la sécurité.
« Drone-Tech se donne la mission de fabriquer des drones équipés de multiples capteurs et de caméras performantes dans l’objectif d’exécuter des tâches de précision en collectant et en traitant des données aériennes», a déclaré dans un entretien exclusif à APANEWS le jeune ingénieur, spécialisé en route et ouvrages d’art au 2IE à Ouagadougou (Burkina Faso).
Selon Mahamat Issa Abakar, ses « drones sont dédiés à des tâches de précision et au transport dans les secteurs d’activités professionnelles, notamment, pour ceux qui souhaitent se spécialiser dans la conduite des drones, leur études et même leur fabrication ».
Equipés des caméras de haute performance et de modules GPS, les appareils fabriqués par Issa s’intéressent également au secteur foncier.
Pour leur réalisation, Mahamat Issa Abakar achète certains composants tels que les moteurs et le microcontrôleur, puis il y ajoute d’autres éléments clés conçus par lui-même. Ces derniers permettent la collecte des données en fonction du domaine d’application prédéfini pour chaque drone.
En vue d’affiner son invention, Mahamat Issa Abakar dit s’être rendu dans le cadre de l’innovation technologique et l’entrepreneuriat Numérique, dans plusieurs pays du continent, notamment «en Tanzanie en 2016 First Africaine Grande Challenge, en Éthiopie et au Kenya en 2017, puis en Rwanda en 2018 enfin au Ghana en mars 2019 ».
Le jeune ingénieur qui souligne n’avoir pas encore « pris part à une compétition à l’échelle internationale » via sa start-up, affirme que son idée de base « était d’utiliser les drones dans le génie civile et hydrologique prioritairement pour faire les levés topographiques des zones difficilement accessibles, les zones représentant des dangers et pour suivre aussi l’évolution des chantiers à travers la photographie aérienne ».
Les lévés topographiques au drônes dates des années
ces genres des creativites merite d’etre financees par le gouvernement.