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Transports : Le COC-Tchad fait le bilan de sa mission d’inspection et de fluidification du corridor sud

À travers un point de presse tenu ce 26 avril, à son siège de Sabangali, dans le 3ᵉ arrondissement de N’Djamena, le Conseil des Chargeurs du Tchad (COC-Tchad) a dressé le bilan de sa mission d’inspection et de fluidification du transport menée du 21 au 25 avril 2025 sur le corridor national sud.

Cette initiative, pilotée par le Conseil des Chargeurs du Tchad sous l’égide du ministère des Transports, de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, vise à améliorer la fluidité du trafic routier et à mettre un terme aux tracasseries routières qui entravent le secteur.

Au cours de cette première descente d’une équipe mixte, qui a réuni notamment : le ministère des Transports, la Gendarmerie nationale, la Police nationale, les Douanes tchadiennes et camerounaises, le Bureau national du fret terrestre (BNFT), ainsi que le Port-Synthèse camerounais, 16 barrières douanières non réglementées ont été identifiées sur 1 500 kilomètres à travers six provinces.

Cette composition mixte a permis d’avoir une vision complète des obstacles rencontrés dans la chaîne du transport et du transit. Dans chaque ville étape, des séances de travail ont été tenues avec les syndicats de transporteurs, les transitaires et les chauffeurs, en présence des autorités locales.

Selon le Directeur Général du COC-Tchad, Hamid Djoumino, plusieurs obstacles ont été relevés, notamment les surcharges, les barrières anarchiques, les faux frais et l’absence d’infrastructures adaptées qui impactent le prix des marchandises. « Notre action s’inscrit pleinement dans la vision du Chef de l’État pour un transport moderne et efficace. »

Pour lui, « il est inacceptable qu’à l’heure où les plus hautes autorités investissent dans les infrastructures routières, des véhicules continuent d’être surchargés », a déploré le DG du COC-Tchad.

Les chargeurs, quant à eux, ont exprimé d’autres préoccupations, notamment les changements d’itinéraire ou de destination des marchandises souvent imposés sans concertation au port de débarquement ou à l’intérieur du pays.

Face aux doléances des transporteurs, la mission s’est engagée à soumettre ces préoccupations aux autorités compétentes via le ministère de tutelle, dans l’optique de solutions pérennes. Elle a également insisté sur l’urgence de mettre fin à certaines pratiques contre-productives, notamment les surcharges et les perceptions illicites.

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