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Tribune : Au Tchad, la liberté de la presse n’est qu’un mythe

Ce jeudi 20 octobre 2022, lors d’une manifestation organisée par quelques partis politiques et organisations de la société civile pour protester contre la prolongation de la transition, Oredje Narcisse, journaliste à la Radio CEFOD a trouvé la mort. Il a été atteint par balle.

Une triste nouvelle qui a bouleversée l’encrage médiatique tchadien.

Narcisse est un jeune journaliste avec autant de talent. Il est passé par plusieurs médias parmi lesquels le journal en ligne Tchadinfos.com.

Major de sa promotion à L’ESJ Lille, Narcisse était un étudiant brillant parmi les autres.

Depuis l’annonce de sa mort, à part les condamnations de ses confrères et consœurs, aucun communiqué officiel ni de l’Union des journalistes tchadiens (UJT), ni la Haute autorité des médias et l’audiovisuel (HAMA) n’a pas été fait pour réclamer justice à ce journaliste qui ne faisait qu’exercer son travail.

Au Tchad, dans l’exercice de leur métier, les journalistes sont toujours victimes de harcèlements, de persécutions et autres pratiques dégradantes et humiliantes à leur égard.

Moussa Tahir Mahamat Abballah

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