Tribune : Faudrait-il revoir le mode de mariage à la tchadienne ?
L’initiative des autorités locales et religieuses de la sous-préfecture de Baro dans la province de Guéra, de fixer le prix de la dot a donné un engouement particulier à des milliers de jeunes sur les réseaux sociaux.
Mais est-elle suffisante pour pousser les jeunes à se marier et abandonner le vagabondage.
La réponse à cette interrogation reste difficile en raison de certains paramètres contraignants liés au mariage à la tchadienne.
Certes, se marier, signifie que l’on choisit de s’unir à la personne que l’on aime, pour la vie (durée indéterminée).
On dit souvent que « l’amour n’a pas de prix » mais jusqu’à quel prix ?
Selon notre lecture, de nos jours, les causes du refus de se marier, pour la majorité des jeunes sont diverses et variées.
Nous pouvons citer entre autres :
- Manque d’emploi ;
- Choix de conjoint (e) ;
- Peur ;
- Coût excessivement élevé de mariage, etc.
Cependant, afin de faciliter les mariages aux jeunes et aussi, qu’ils n’atteignent la trentaine, nous proposons quelques pistes de solutions :
En plus de favoriser le climat de l’emploi (État), les autorités en commun accord avec le parents doivent aider les jeunes et laisser l’attitude de choisir leur dulcinée ;
Aussi, dans chaque localité, les autorités locales et religieuses vont devoir se réunir et arrêter le prix non seulement de la dot, mais aussi le prix des « accessoires » tels que :
- La demande de la main (fiançailles).
- Le Henné appelé en arabe tchadien »Hinné » ;
- L’encens (Doukhane tchadien) ;
- La valise pour la mariée, etc.
Pour terminer, les parents devrait se demander s’ils donnent leurs filles en mariage pour l’amour (bonheur) ou pour l’argent.
Adam Brahim Adoum, analyste indépendant.