Tribune : Incongruités (1) : Activistes ou Arrivistes ? Par Faouzi Bichara Adam
Depuis quelques jours, plusieurs arrivistes à la mangeoire sont sommés de reprendre leurs plumes et surtout de regagner leurs positions d’avant qui est de faire semblant de critiquer.
Certains sont sur l’offensive pour enfoncer les quelques résistants à ce régime monolithe et d’autres sur la défensive pour applaudir le système. Les exemples de Makaila et Oguelemi sont édifiants.
Par ailleurs, il a été aussi consigné à certains ministrons et responsables des institutions d’animer la galérie et d’occuper la jeunesse. C’est pourquoi nous ne sommes étonnés de voir des activités bidons organisées ça et là.
Les activités du ministère de la réconciliation nationale et de la CNJT s’inscrivent dans cette logique. Étonnant soit elle cette semaine nationale de la paix avec les tiktokeurs, tiktokeuses, des chanteurs, les charlatans, les pseudos leaders des jeunes, les collégiens etc. Mais de quelle paix parle t-on ? En réalité c’est une semaine nationale du pain !
La captologie est de mise et sera servie continuellement durant toute l’année 2023. Cette semaine est consacrée à la paix, la semaine prochaine c’est le tour de la maison de la femme d’organiser la semaine de la femme avec des activités de formation, de plaidoyer, d’exposition et des concerts.
Le ministère de la femme prendra le relais pour boucler le mois de mars avec des dons des vivres et des concerts.
Entre temps, l’exportation en sourdine du pétrole, de l’or, de manganèse, d’uranium et bien d’autres se font allègrement et à l’insu de tous. Sous la protection des forces de défense bien sûr. Le pillage systématique de notre pays se fera continuellement avec la complicité des arrivistes et des élites locaux.
L’argent des exportations serviront à accélérer la monarchisation du Tchad.
La création des conflits, la prééminence des ONG, le financement des associations et les fouilles systématiques et ciblées produiront des effets inattendus. Nous ne sommes pas loin du cataclysme.
Suivons, déchiffrons, analysons et dénonçons.
Salam
Faouzi Bichara