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Tribune : L’éducation, levier de transformation – le Tchad, une exception ?

Corruption endémique, système éducatif, sanitaire et judiciaire défaillants, détournements de fonds publics, mauvaise gouvernance : autant de maux qui freinent l’essor politique et socio-économique du pays.

Le Tchad, berceau de l’humanité, est en proie à une crise multidimensionnelle qui doit interpeller les consciences. Paradoxalement, les acteurs de cette régression sont souvent issus des institutions éducatives nationales et internationales, révélant ainsi les profondes carences du système éducatif tchadien.
Nelson Mandela affirmait que « l’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde ».

Cette citation prend ici tout son sens. Il ne s’agit pas de perpétuer un système éducatif moribond, mais de promouvoir un enseignement de qualité, fondé sur la compétence, adapté aux réalités nationales et affranchi des tares qui l’entravent.

Le débat est ouvert : manque d’infrastructures dans les zones reculées, enseignants non qualifiés, maîtres communautaires sans formation pédagogique…

L’urgence est à la refonte en profondeur du système éducatif. Cela passe par le recrutement d’enseignants compétents et passionnés, formés dans les écoles normales supérieures, ainsi que par l’instauration de cours de civisme et de conscience nationale, du primaire à l’université. Il est également impératif d’accorder un traitement préférentiel aux enseignants exerçant en zones reculées.

C’est à ce prix que le Tchad pourra espérer un avenir meilleur, fondé sur des citoyens responsables et conscients.

Ahmat Adoum Moussa

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